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Basilique paléochrétienne de Saint Laurent

Archéologie  -  Aosta

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

Sous l’ancienne église du Bourg, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir une basilique paléochrétienne cruciforme, appelée Concilium Sanctorum , Assemblée des Saints, car elle a été bâtie sur les tombes des premiers martyrs, ensevelis dans le cimetière romain, qui se trouvait à son tour sur un site funéraire protohistorique.
Des parties des aménagement liturgiques sont visibles à l’intérieur : la plate-forme reliquaire avec les tombes des trois évêques qui ont vécu entre le V et le VIème siècle (Grato, Agnello, Gallo), et d’autres emplacements de tombes qui datent entre le Vème et VIIIème siècle.

(+39) 3496429216

Cimetière de Saint Ours

Archéologie  -  Aosta

De nombreuses personnalités de la culture, des sciences et de la politique valdôtaine, mortes entre la première moitié du dix-neuvième siècle et les premières décennies du vingtième siècle, sont enterrées dans le vieux cimetière du Bourg de Saint Ours.
Une chapelle néogothique s’y dresse, construite vers la moitié du XIXème siècle par les Comtes Crotti de Castigliole qui y avaient leur tombe de famille.

(+39) 3337432902
amisducimetieredubourg@gmail.com

MegaMuseo - Site mégalithique d'Aoste

Archéologie  -  Aosta

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L'un des sites archéologiques préhistoriques les plus intéressants d'Europe, mais aussi un lieu où l'histoire a continué à laisser des traces même au cours des siècles suivants. Venez à Aoste et profitez des initiatives et des visites guidées du musée et découvrez toutes ses innovations technologiques de divulgation.

Le site archéologique

Mis au jour en 1969, le site archéologique, qui s’étend sur une surface d’environ un hectare, est l’un des plus intéressants d’Europe : presque cinq millénaires d’histoire se dénouent de façon évocatrice sous les yeux des visiteurs, de la fin du néolithique à nos jours.

Le terme site mégalithique a été utilisé pour définir synthétiquement le site découvert à Aoste, lequel n’est, à ce jour, comparable à aucun autre, hormis – et encore les affinités ne sont-elles que partielles – celui de Petit-Chasseur, qui se trouve à Sion, en Suisse.

Par « site mégalithique » on entend un terrain, plus ou moins étendu mais bien délimité, sur lequel se dressent de multiples monuments mégalithiques et de différents types.
En effet, il ne s’agit pas d’un simple alignement de menhirs ou de stèles anthropomorphes, ni d’une nécropole ou de tombes-dolmens : les éléments découverts indiquent au contraire que nous sommes en présence d’une aire sacrée, destinée d’emblée à accueillir des manifestations répétées, liées au culte et à l’ensevelissement des morts.

Cinq grandes phases structurelles ont été identifiées : à partir du Néolithique récent (fin du Ve millénaire av. J.-C.) et au cours de tout l’âge du cuivre (IVe-IIIe millénaire av. J.-C.), jusqu’à arriver à l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.).

Ce n’est que pendant les derniers siècles du millénaire que ce site, initialement conçu comme un sanctuaire en plein air destiné au culte des vivants, devient une nécropole réservée à certaines catégories de la population et qu’y sont construites des tombes monumentales de différents types mégalithiques.

Dans l’ordre chronologique, il sera possible d’observer : les traces d’un labour propitiatoire (fin du Ve millénaire av. J.-C.), suivi de la création de puits alignés, au fond desquels furent placées des offrandes, comme des meules, associées à des restes de fruits et de céréales.

Pendant les périodes suivantes (début du IIIe millénaire av. J.-C.), on observe l’alignement de 24 pieux totémiques en bois orientés du nord-est au sud-ouest, à côté desquels furent disposées plus de 46 majestueuses stèles anthropomorphes, qui peu à peu les remplacèrent, il s’agit de la première vraie manifestation du mégalithisme dans cette aire, de magistraux chefs-d’œuvre de la statuaire préhistorique.

L’aire fut principalement utilisée comme site funéraire, avec la construction des premières tombes mégalithiques, probablement de membres d’éminentes familles de la communauté, construites entièrement hors du sol. Bâtie sur une étonnante plate-forme triangulaire en pierre, la « Tombe 2 » est l’un des exemples les plus significatifs. Elle fut en effet utilisée pendant presque un millénaire comme sépulture collective accueillant les dépouilles de 39 individus.

Le musée

L’itinéraire de visite du site mégalithique  débute par une descente vers le passé, de nos jours jusqu’à la préhistoire : sur un parcours parsemé d’images faisant référence à l’histoire humaine, les passerelles d’entrée au musée mènent le visiteur au niveau du site archéologique à proprement parler (environ 6 mètres sous le niveau de la route).

Ici, le regard embrasse un espace grandiose : traversant la dimension du temps, les teintes des lumières colorent l’atmosphère qui enveloppe les découvertes archéologiques, le dolmen, les stèles abattues, les plateformes, les traces des labours.

La visite s’ouvre en permanence sur le site archéologique, dans une sorte de dialogue permanent « intérieur-musée / extérieur-site ». Des explications, approfondissements et interprétations sont disponibles sur les dispositifs didactiques et multimédia.

À ne pas manquer:

  • la suggestive rampe du temps enrichie d'éléments tridimensionnels
  • l'étonnante salle Immersive
  • la grande salle des stèles où l'on peut admirer 46 stèles anthropomorphes retrouvées sur le site.
  • la section consacrée à la Protohistoire qui illustre les grands changements survenus dans la région au début du IIe millénaire avant JC, lorsque la fonction agricole a pris le pas sur la fonction funéraire : on peut observer de nombreuses empreintes humaines imprimées dans les terres labourées trouvées sur le occasion des fouilles archéologiques les plus récentes. De plus, dans cet espace, vous pourrez apprécier le grand tumulus funéraire de l'âge du fer (1er millénaire avant JC) avec sa surface de promenade originale.
  • à l'étage supérieur, le protagoniste est l'époque romaine divisée en deux sections : l'une dédiée à la vie quotidienne dans un environnement rustique, et l'autre aux nécropoles fouillées au fil des années le long de la route, en contrebas de l'église paroissiale et de l'école maternelle : on y trouve 20 tombes caractérisées par un mobilier funéraire très riche, ainsi que des pratiques funéraires et des rituels très différents en termes de chronologie et de typologie.
  • la section médiévale conclut le parcours de visite en présentant des témoignages relatifs à la petite église romane Saint-Martin.

On y trouve également un grand espace détente, un espace dédié aux expositions temporaires et une salle de conférence.

(+39) 0165552420
beniculturali@regione.vda.it

Pierres coupellées

Archéologie  -  Hône

Il s’agit de rochers ou de pierres sur lesquels de petits trous décoratifs concaves, en forme de coupe, ont été gravés à l’aide de pierres dures ou de pointes métalliques. Ces pièces préhistoriques remontent à la fin de l’âge de bronze et à l’âge du fer. Le but de ces entailles n’est pas encore très clair : certains chercheurs pensent que les pierres coupellées servaient lors de rites religieux et propitiatoires. Sur le territoire de Hône, les pierres coupellées sont situées à Montoulin (900 mètres) et dans le hameau Plan Priod (465 mètres).

Sité protohistorique au Mont Tantané

Archéologie  -  La Magdeleine

Les fouilles, commencées en 2003 pour identifier l’agglomérat protohistorique situé au pied de la pyramide rocheuse du Mont Tantané, ont été suivies par six campagnes de recherche successives – jusqu’en 2010 - et sont encore loin d’être complètes.
D’intéressantes traditions légendaires se réfèrent à ce site, connu localement comme La Reparé du Tantané.
L’agglomération du Mont Tantané est composée de deux groupes différents et contigus de cabanes, séparés par une courte pente. Le groupe supérieur (“moraine”, 2441 m au dessus du niveau de la mer), présente une série de 25 cabanes adjacentes, alignées direction approximativement nord-sud, et dispose d’une petite vallée bordée par deux crêtes morainiques au pied de la pente d’éboulis du Mont Tantané. Le groupe inférieur (“agglomération”, 2425-79 m au dessus du niveau de la mer) est placé sur une grande colline en terrasses en pente douce vers le nord. Les fouilles ont jusqu’à présent révélé 10 cabanes sur le sommet de la terrasse de l’agglomération et 3 cabanes sur la terrasse juste au-dessous. On estime que l’ensemble de l’agglomération peut en inclure environ cinquante, un nombre beaucoup plus grand que la partie supérieure du groupe de la moraine. Il s’agit dans son ensemble d’une agglomération très importante, en raison de l’altitude de son emplacement.

Les cabanes ont été construites en murs en pierres sèches, en utilisant des blocs allongés d’environ 60 cm. Leur forme est très variable : carrée, rectangulaire, ovale, circulaire, polygonale. Ces blocs sont généralement adjacents, pour former de petits groupes ou des alignements. Le type de leur couverture, qui devait être en bois, n’est pas encore clair.

Les vestiges archéologiques trouvés dans les huttes incluent de la poterie, des outils en pierre ollaire, en fer, en bronze et quelques pièces de monnaie celtiques. Il y a aussi des objets en bois et des témoignages abondants de graines comestibles (céréales, légumineuses). Ces vestiges permettent de dater la période de l’abandon de l’agglomération au premier siècle avant J-C, qui est la phase finale de l’âge de fer, tandis que dans l’état actuel de la recherche la période de sa fondation n’est pas encore connue.

La plus grande question à propos de cette agglomération saisonnière de haute altitude reste celle liée à sa fonction, en dehors de l’élevage ou de l’alpage; l’on peut supposer que certaines activités économiques se soient développées en ce qui concerne les ressources liées au site, comme l’on ne peut pas exclure des fonctions militaires-stratégiques, de contrôle du territoire ou de protection.

Site protohistorique de Lignan

Archéologie  -  Nus

La structure retrouvée à Lignan, est ce que l’on appelle communément une place forte de l’âge de bronze.
Situé sur une colline rocheuse, à 1546 mètres d’altitude surplombant la vallée de Saint-Barthélemy, c’est un exemple typique de lieu naturellement fortifié choisi comme habitat à l’époque pré-romaine.

Toute la zone elliptique, d’environ 60 mètres de long, a été utilisée pour la construction de structures en maçonnerie sèche. Un mur d’enceinte continu suit le bord du surplomb.

Le site est accessible en 10 minutes environ à pied avec un sentier balisé le long de la Route Régionale 36 qui monte de Nus à Saint-Barthélémy, la visite est gratuite.

Site archéologique sous l'église de Saint-Vincent

Archéologie  -  Saint-Vincent

Le site archéologique situé sous l’église paroissiale de Saint-Vincent témoigne d’une occupation continue, dès les premières fréquentations datant de la fin de l’âge du bronze / âge du fer.
À l’époque romaine (II – IVème siècle ap. J-C), de nombreux groupements de structures à vocation thermale commencèrent à voir le jour.
À partir du Vème siècle ap. J-C, la zone fut recouverte de sépultures positionnées selon l’orientation est-ouest, caractéristiques des débuts de l’ère chrétienne. Leur présence semble avoir conduit à la construction d’un premier édifice à caractère funéraire, suivie par la réalisation de plusieurs sépultures au cours du VII et VIIIème siècle qui précédèrent la construction de l’église romane.

Un parcours de visite a été spécifiquement aménagé: des panneaux didactiques et informatifs ainsi que des supports multimédias guident le visiteur à travers la découverte du site.

(+39) 0166512867
(+39) 3297395561
parrocchia_stvincent@libero.it

Maison médiévale d'Ayez

Architecture  -  Allein

Cette maison-monument se trouve dans le village d’Ayez, juste avant le chef-lieu.
Datant du XVe siècle, elle a entièrement été bâtie en pierre a vue et presque sans mortier. Le bâtiment présente plusieurs magnifiques fenêtres en pierre travaillée, avec le motif caractéristique en « quille renversée ».

Ru du pan perdu

Architecture  -  Antey-Saint-André

Ancien aqueduc, en amont du hameau de Navillod, il peut être rejoint à partir du hameau Grand Moulin, en suivant le sentier n° 105.

Aqueduc Grand Arvou

Architecture  -  Aosta

Ce majestueux pont-aqueduc, situé sur le canal « ru Prévôt », se trouve dans le hameau Porossan, à Chiou. Il s’agit d’une construction spectaculaire, en pierre et chaux, partiellement enduite, d’une longueur de 70 mètres environ, qui permet au canal de traverser la vallée en-dessous, parcours du torrent Parléaz, entre les villages de Neyves et Serod (Porossan) d’Aoste. Le pont ressemble à un édifice majestueux car il est équipé d’un toit en lauzes et présente de petites fenêtres qui éclairent l’intérieur pour permettre le contrôle.

Les « rus » sont des œuvres de canalisation pour transporter l’eau dans les zones les plus sèches de la région.
Ce dense réseau de canaux, le plus complet et organisé de la chaîne des Alpes, remonte au Moyen-âge, entre le début du XIII et la fin du XVème siècle, quand le climat chaud et sec et le manque de précipitations rendirent nécessaires de nouvelles structures d’irrigation. Les rus, en passant par bois, prairies et collines, descendent jusque dans la vallée centrale, en transportant vers les habitations l’eau provenant du haut cours des torrents, et en rendant fertiles les arêtes des montagnes.

Le Ru Prévôt prend son nom du prévôt de la cathédrale Henri de Quart qui le fit édifiér en 1288. Il inclut, dans son tracé, l’aqueduc de Porossan, long de 70 mètres, défini par l’abbé Henry, historien, écrivain et alpiniste, « un des plus beaux monuments conservés du Moyen-âge ».

Hôtel des États

Architecture  -  Aosta

C’est l’annexe ouest (à gauche en regardant la façade) du palais de l’hôtel de ville d’Aoste. Le bâtiment fut construit en 1724 (il est donc antérieur à l’hôtel de ville). C’est là que se déroulaient les séances de l’Assemblée générale des États, présidée par l’évêque et le bailli. C’est également là que se réunissait le « Conseil des Commis » et que se trouvaient les archives du Duché d’Aoste.

Le palais accueille actuellement des bureaux de la municipalité et des expositions temporaires.

Site non accessible aux personnes handicapées.

La Mairie - Hôtel de Ville

Architecture  -  Aosta

Le grand bâtiment avec porche, au style néoclassique, fut construit en 1839 sur le site du couvent franciscain des Cordeliers, gravement endommagé par les troupes révolutionnaires françaises.
Les deux fontaines sur la façade symbolisent les deux cours d’eau de la ville, la Doire Baltée et le Buthier.
La place devant l’édifice, portant de nos jours le nom d’Émile Chanoux, martyr de la Résistance, fut obtenue en démolissant l’église de Saint François, qui faisait partie du couvent.
Il est possible de visiter, aux horaires d’ouverture des bureaux, le grand escalier et l’entrée, où se trouve une magnifique maquette de la Vallée d’Aoste.

Le Palais épiscopal

Architecture  -  Aosta

Situé dans la rue des Sales n° 3, le palais épiscopal, restauré à la fin du XIXème siècle, est relié à la cathédrale de Notre-Dame de l’Assomption par une galerie, commencée en 1667 et terminée presque un siècle plus tard. Les Audiences Générales, une institution de justice tenue régulièrement par les ducs de Savoie, se déroulèrent, entre 1222 et 1466, dans le salon dit « de Cognia ».
Une autre salle conserve des médaillons peints, contenant les portraits des évêques d’Aoste.

Le Palais Roncas

Architecture  -  Aosta

Situé sur la place au même nom, le palais fut fait construire en 1606 par Pierre-Léonard Roncas, premier secrétaire d’état du Duc de Savoie, Charles Emmanuel I. Il devint par la suite le siège de l’administration de Savoie, de la sous préfecture pendant la période napoléonienne et de l’intendance.
Les voûtes de l’entrée, du grand escalier et de la galerie qui donnent sur la cour interne, sont décorées de fresques de l’école italienne, représentant des scènes mythologiques, de nature et les signes du zodiac, influencées par le style maniériste.

Le palais, n’est pas visitable.

Maison de Saint Anselme

Architecture  -  Aosta

La tradition veut que cet édifice, situé au numéro 66 de la Via Sant’Anselmo, ait vu naître Anselme d’Aoste (1033–1109), qui serait devenu le prieur du monastère de Bec en Normandie, puis l’archevêque de Canterbury en Angleterre.
Anselme d’Aoste est célèbre comme théologien et philosophe. Son nom est plus particulièrement lié à la preuve « ontologique » de l’existence de Dieu.

Propriété privée - Non visitable.

Palais Ansermin

Architecture  -  Aosta

Cet édifice, riche en éléments architecturaux dignes d’intérêt et situé aux numéros 42-52 de la Via Porta Praetoria, fut bâti au début du XVIIIe siècle par François René de Nus (il était en fait appelé le « palais des barons de Nus »).
Lors de la construction de l’hôtel de ville (1836–1842), il a abrité les bureaux administratifs de la ville d’Aoste.

Privé - Seule l’entrée peut être visitée.

Le village médiéval de Ville

Architecture  -  Arnad

Le village comprend la maison forte de l’Ohta, un complexe intéressant qui s’est développé autour d’une tour du haut Moyen-Âge, aux dimensions considérables, avec des murs d’une épaisseur de plus de deux mètres et une entrée placée à 8 mètres du sol environ. Au XIVème siècle, l’ensemble était probablement entouré de murs ou bien accolé aux autres maisons du bourg. Dans les franchises accordées aux hommes d’Arnad en 1321, par Amédée de Vallaise, il était en fait prévu que le seigneur puisse ordonner l’exécution des améliorations nécessaires sur les murs du village. Certaines maisons, qui ont appartenu aux seigneurs des lieux, présentent encore des traces de noblesse, ainsi que de nombreuses maisons de notables et de hauts fonctionnaires, qui ont maintenu les détails précieux de l’architecture, tels que de grands salons, de grandes cheminées et de gracieux escaliers en colimaçon appelés « viret ou tornette ».

Pont d'Echallod

Architecture  -  Arnad

Le pont d’Echallod est un pont piétonnier en pierre, l’un des plus pittoresques de la Vallée d’Aoste.
Restauré plusieurs fois au cours des siècles, il relie les hameaux d’Echallod dessous et dessus aux autres villages de la commune d’Arnad, situés sur la rive gauche de la rivière Doire Baltée.
Sa structure symétrique à bosse repose sur trois arcs soutenus par de solides contreforts. Sur l’épaule droite, il y a une petite chapelle pour protéger les voyageurs.
Vous traversez ce pont en parcourant l’itinéraire de randonnée Cammino Balteo qui chevauche ici l’itinéraire de la Via Francigena.

Village médiéval et hospice de Leverogne

Architecture  -  Arvier

Le hameau de Leverogne présente un intéressant développement urbain du village médiéval, avec plusieurs bâtiments remarquables. Le pont du village était un passage obligé pour traverser la gorge sur le torrent et accéder à la Valgrisenche et au Col du Mont, lien privilégié entre la Vallée d'Aoste et la Maurienne.
Leverogne était donc un lieu de transit pour les pèlerins, les commerçants et les aventuriers.

En 1368, dans le but précis d'accueillir les pèlerins, Pierre Socquier fonda un hospice qui offrait une cuisine, une chambre et une cave.
Aujourd'hui encore, sur la façade de l'ancienne maison, on peut admirer le cycle pictural du XVe siècle des "Œuvres de Miséricorde" qui étaient mises en pratique en offrant une assiette de soupe et un lit aux voyageurs.

En remontant le cours du torrent Doire de Valgrisenche, on trouve encore les vestiges d'un pont romain.

Leverogne conserve également un souvenir douloureux de l'histoire plus récente.
Le 13 septembre 1944, une violente riposte nazi-fasciste marqua tragiquement ce lieu, causant la mort de 13 innocents et entraînant la destruction d'une partie importante de la commune de Leverogne, en plus de la dévastation quasi totale des villages de Rochefort et de Chez-les-Garin. Un événement qui reste gravé dans la mémoire collective, comme un témoignage du sacrifice et de la résistance d'un territoire.

La tornalla d'Ozein

Architecture  -  Aymavilles

Au lieu-dit Pos du village d’Ozein se dresse une ancienne bâtisse avec tour ronde, la Tornalla. C’est une maison du 15ème siècle avec un escalier à vis qui est aussi communément appelée la “maison de l’évêque” mais on ne sait pas d’où vient cette définition.
L’édifice privé est aujourd’hui en ruine et on y accède en empruntant la petite route à gauche par rapport à l’église d’Ozein.

Les maisons monumentales du village médiéval de Bard

Architecture  -  Bard

Maison Challant
Construite vers la fin du XVème siècle, elle se situe dans le bourg médiéval de Bard. La maison fut habitée par le Comte Philibert de Challand, châtelain de Bard entre 1487 et 1517. Elle présente des fenêtres à quille renversée et d’autres à meneaux.

Maison Nicole
Construite en partie au-dessus de la porte ouest d’accès au bourg de Bard, le bâtiment conserve, sur sa façade, les traces des projectiles tirés pendant le siège au fort de Bard par l’armée de Napoléon en mai 1800. Le bâtiment forme une tour, dont le sommet contient la fenêtre quadrilobée de la chapelle. Cette dernière fut décorée de fresques en 1758 par le peintre Giovanni Antonio de Biella.

Maison Valperga
Datant du XVIème siècle, elle présente des fenêtres intéressantes à meneaux et les restes d’une décoration peinte. Nous découvrons au centre une fenêtre jumelée et les restes de fresques qui représentent les antiques armoiries nobles, dont celles de la famille Valperga.

La digue de Place Moulin

Architecture  -  Bionaz

La haute vallée de Bionaz a vu son paysage changer radicalement entre 1961 et 1965, lors de la construction de l’énorme digue de Place Moulin. Le barrage a créé le lac de Prarayer, un bassin artificiel encadré de montagnes. Les Petites et les Grandes Murailles, et leurs imposants glaciers, se découvrent en arrière plan.

Il s’agit du bassin d’eau le plus grand de la région et l’un des barrages les plus grands d’Europe. Il suffit de communiquer quelques données sur la structure pour en comprendre l’aspect prodigieux:

  • le barrage fait 155 mètres de haut et 678 mètres de longueur
  • l’épaisseur maximum à la base du barrage est de 47 mètres et de 6 mètres au sommet
  • le volume du barrage est de 1 510 000 mètres cubes de ciment
  • le niveau maximum atteint par l’eau est de 1969 mètres au-dessus du niveau de la mer
  • la capacité du barrage est de 105 millions de mètres cubes.

L’installation peut être visitée librement à l’extérieur, mais sur réservation il est possible de profiter d’une visite guidée à l’intérieur dans la période de mai à septembre. Le barrage peut être visité sur plusieurs niveaux, qui descendent aussi sous les eaux du lac, et sont reliés entre eux par des escaliers et un ascenseur. De nombreuses machines et appareils sont installés à l’intérieur et permettent le fonctionnement de la digue ainsi que le contrôle des conditions de sécurité.

(+39) 0166823064
cislaghi.vania@cva-ao.it

Station de ski de Breuil-Cervinia

Architecture  -  Breuil-Cervinia

L’alpage du Breuil, portant le nom de Cervinia, devint en 1935 l’une des premières stations créées pour le tourisme hivernal. Les premiers bâtiments se répandirent sur le territoire en se dressant sur des positions panoramiques. La reprise du bâtiment dans les années 50 entraîna la réalisation de deux édifices emblématiques de la construction en montagne, le refuge Pirovano de Franco Albini, et la Casa del Sole (Maison du Soleil) de Carlo Mollino.

La Casa del Sole se remarque par sa verticalité, qui se conclut en hauteur par la superposition d’un volume plein et sombre, une véritable villa sur le toit. La façade sud est fractionnée par de longs balcons, dont la saillie s’accentue dans les étages supérieurs.

Des ensembles de bâtiments ont été construits dans les années 60 et 70, comme le Cielo Alto (Haut Ciel) ou le Complexe Giomein. Le Giomein est un bâtiment continu, qui se développe en forme de chapelet, en partant de l’hôtel qui constitue le cœur de l’ensemble. Il est relié à l’ensemble des résidences collectives et à celui des magasins. Tout le complexe présente un développement vertical, en imitant les formes anguleuses des tuyaux d’orgue. Les matériaux utilisés sont le cuivre pour le toit, la pierre ou bien les planches horizontales de mélèzes pour les murs. La station de ski-total du Cielo Alto est divisée en trois noyaux distincts. Le complexe est composé d’une série de bâtiments construits sur les bas-côtés d’une route, qui monte à une altitude plus élevée. L’austère bloc hôtelier situé plus bas est suivi d’une intéressante structure concave, d’une autre avec un toit au profil ondulé et enfin de deux blocs presque cylindriques. Les principaux matériaux utilisés sont au nombre de deux : le béton apparent pour les parties exposées aux intempéries et le bois pour les parties protégées.

Le refuge Pirovano rappelle les modalités de construction, interprétées librement, du fenil rural, le rascard. Il met en évidence les grands pilastres tronconiques en pierre qui soutiennent la partie haute de la construction, en interposant des élément en forme de champignon. La légèreté des structures en bois interprète de façon rationnelle la gravité des modèles auxquels ce bâtiment s’inspire.

Maison Yonzo

Architecture  -  Brusson

La maison Yonzo, siège actuel de la bibliothèque communale, se situe dans le centre historique. C’était une construction paysanne, à l’intérieur de laquelle se trouvaient les pièces de vie de la famille et celles de l’activité agropastorale ainsi qu’une boutique et une salle de la « Congrégation de la charité ». Du point de vue architectural, elle se distingue des autres bâtiments du village au niveau de son plan, de son volume, de la richesse des éléments de décoration et des modalités de circulation entre les différents étages.
La plus belle partie est représentée par la cour couverte, dominée par une belle galerie en bois. La galerie et la cour, bien visibles de l’extérieur, le pilastre avec les peintures, la belle croix en bois, le grand arc surbaissé qui domine l’ancien pont d’entrée et la prévalence des vides sur les pleins, rendent l’architecture de la façade ouest très intéressante.

0125/301004
biblioteca.brusson@tiscali.it

Rascard dans la commune de Vollon

Architecture  -  Brusson

Ce rascard se trouve au Nord-est du village et présente des annexes plus récentes sur son côté droit. La partie en bois protège un deuxième niveau qu’il est possible d’atteindre par des escaliers situés dans la zone de battage. Les quatre « tchambrettes » en porte-à-faux par rapport au soubassement en pierre sont délimitées par des axes verticaux.
Le monogramme IHS a été sculpté sous les combles, profession de foi rendue obligatoire en 1536, à l’époque de l’avènement du Protestantisme dans le Val d’Aoste. La poutre maîtresse montre des inscriptions sur sa partie latérale.
Il existe à Brusson une coutume que l’on rencontre seulement dans les villages de Vollon et d’Extrepiéraz.
Les initiales J.J.P. de Jean-Joseph Payn et la date de 1798 sont sculptées sur la partie latérale des combles.