Église Évangélique Vaudoise
Églises et sanctuaires - CourmayeurSituée sur la place Petigax, à côté de la tour Malluquin, sa façade présente une fenêtre jumelée bouchée et de petits arcs en pierre.
Située sur la place Petigax, à côté de la tour Malluquin, sa façade présente une fenêtre jumelée bouchée et de petits arcs en pierre.
La construction de l’église paroissiale actuelle remonte à la première moitié du dix-huitième siècle.
L’église a une forme de basilique à trois nefs couvertes de voûtes en croisée et soutenues par six pilastres carrés. Le chœur, peu profond, présente une abside rectiligne. Au nord, on peut voir la fondation sur un escarpement du clocher pris dans les murs. Ce dernier qui date vraisemblablement du XIVème siècle a une flèche octogonale et présente, sur sa façade ouest, une composition de peinture avec une croix peinte.
Intéressant l’autel majeur, datant du XVIIIème siècle, en marbre noir. Il faut également signaler un tableau représentant le Martyre de Saint-Sébastien, une œuvre du XVIIIème siècle. Un ex-voto singulier, datant de 1704, inspiré par l’invasion par les troupes françaises du Val d’Aoste qui épargna le village de Courmayeur.
Une inscription, dans la chapelle située à gauche du chœur, rappelle le séjour à Courmayeur du prince Humbert de Savoie et de la princesse Marie-José en 1930 à l’occasion de leur lune de miel.
Sur la place, l’église présente un escalier à double révolution avec une chaire. Dans une niche réalisée avec des piolets, on peut voir la statue de Joseph-Marie Henry, prêtre, alpiniste et historien.
En 1964 Entrèves, hameau de la Commune de Courmayeur, créa sa propre paroisse, comprenant la paroissiale et la chapelle du village homonyme, en plus des chapelles de San Grato à La Palud, du Meyen, de Planpincieux et de Notre-Dame à Pont.
La chapelle de Sainte Marguerite
L’ancienne petite église dédiée à Sainte-Marguerite, patronne d’Entrèves qui est fêtée le 20 juillet, se dresse derrière la maison-forte Passerin d’Entrèves. Elle était déjà mentionnée dans la visite pastorale de Monseigneur Ferragata du 19 juillet 1567. Son intérieur abrite encore la levée d’un autel en bois du dix-huitième siècle avec en son centre une toile représentant la Vierge à l’Enfant, Sainte-Marguerite et Saint-Antoine.
L’église paroissiale de Sainte Marguerite
L’église grande fut bâtie entre 1965 et 1967 sur un projet de l’architecte Cosmacini. Elle abrite un crucifix datant du XVIIIème siècle provenant de la paroisse de Courmayeur.
Un symbole du culte qui a survécu à la progression des glaciers
Sur la route quo monte vers le Val Veny, avec en toile de fond le glacier de la Brenva, on trouve cette chapelle, autrefois dédiée à la Vierge du Berrier et qui honore aujourd’hui Notre-Dame-de-Guérison. Ce sanctuaire a été bâti en 1792, sur un tas de pierres. En patois local, “berrier” signifie roche, pierre.
En 1816, le petit sanctuaire subit l’inexorable avancée du glacier de la Brenva : seule la statue de la Vierge est restée intacte, ce qui a été considéré comme un miracle. Le sanctuaire actuel a été reconstruit en 1867 et consacré l’année suivante.
Le pouvoir thaumaturgique de la Vierge a fait de ce sanctuaire un lieu de culte très fréquenté. Ses murs intérieurs sont entièrement tapissés de béquilles, d’ex-voto et de dons amenés par les fidèles miraculés.
Les Guides Alpins de Courmayeur célèbrent avec les fidèles le début de la saison estivale le 2 juillet. A cette occasion, une procession à pied a également lieu, au départ du pont des chèvres.
De plus, le 8 septembre, les fidèles arrivent au sanctuaire en pèlerinage au départ de différents endroits de la région.