Patrimoine: Châtillon

9 Résultats
Page 1 de 1

Pont romain

Architecture romaine  -  Châtillon

Le pont romain s’élevait sur le torrent Marmore, reposait sur les berges rocheuses du torrent et présentait un arc unique en plein cintre d’environ 15 mètres de portée.

Construit avec des blocs de pierre locale équarris, sur la superficie desquels sont encore clairement visibles des petites cavités pour fixer les pinces à l’aide desquelles les éléments rocheux étaient soulevés.

Sa destruction, selon l’historien valdôtain De Tillier, arriva à l’occasion du retrait des troupes françaises en 1691, mais il est représenté de manière intègre sur une estampe, peut-être idéalisée, de 1797.

Château Des Rives

Châteaux et tours  -  Châtillon

Sur la colline morainique de Saint-Clair, au sud de la gare ferroviaire de Châtillon, on observe quelques restes d’un ancien mur : c’est le dernier vestige du château Des Rives, au pied duquel sérigeait un village au même nom, abandonné dès 1242 car il était trop exposé aux alluvions.

  • (+39) 0166560611

Château d'Ussel

Châteaux et tours  -  Châtillon

Le château d’Ussel, situé sur un promontoire évident et escarpé, domine Châtillon du côté sud.
Construit par Ebalo de Challant vers le milieu du XIVème siècle (date confirmée par l’analyse dendrochronologique), le Château d’Ussel marque un tournant dans l’architecture militaire valdôtaine. Nous sommes, en fait, en présence du premier exemple de château monobloc du Val d’Aoste, dernière phase d’évolution du château médiéval, qui marque la transition entre le château contemporain de Fénis et les formes austères de Verrés. Après être passé plusieurs fois des Challant aux Savoie et vice-versa, le château a servi de prison, jusqu’à son abandon. En 1983, le baron Marcel Bich, après avoir racheté le château à la famille Passerin d’Entrèves, héritier des Challant, en fit don à la Région qui procéda à sa restauration et en fit un espace d’exposition.

De forme rectangulaire, aux dimensions remarquables, le château présente une solide maçonnerie extérieure avec une bande sommitale de petits arcs aveugles, sauf sur la partie nord, et de splendides fenêtres jumelées, toutes différentes, ornées de décorations florales et géométriques. Du côté sud (vers la montagne), dans les angles, on trouve deux petites tours cylindriques adjacentes qui, à l’origine, étaient reliées entre-elles par un chemin de ronde protégé par des créneaux. Toujours au sud, on trouve aussi l’entrée, surmontée d’un mâchicoulis. Le côté nord, tourné vers Châtillon, présente deux tours quadrangulaires légèrement saillantes au milieu desquelles s’élève le donjon, symbole de la puissance féodale. Son intérieur abrite des cheminées monumentales avec de grandes consoles, situées sur une même ligne ascendante de façon à utiliser le même conduit de fumée. On peut également voir les traces des escaliers et de la répartition des étages.
Avant sa restauration, il s’agissait presque d’une ruine, mais des recherches archéologiques ont permis de découvrir et de réintégrer les lacunes. Accolé aux créneaux, un parcours piéton a été aménagé ; il permet au visiteur de contempler la plaine de Châtillon et ses bâtiments historiques.

  • (+39) 3669531109
  • chatillonprenotazioni@gmail.com

Château Gamba

Châteaux et tours  -  Châtillon

Réservez et achetez vos billets en ligne

Le château
Construit en début du XXème siècle d’après une idée de l’Ingénieur Carlo Saroldi, le château fut voulu par Charles Maurice Gamba, mari d’Angélique d‘Entrèves, fille du Comte Christin d‘Entrèves. Depuis 1982 l’édifice est devenu propriété de la Région autonome Vallée d’Aoste.

La collection d’art moderne et contemporain
Après un long travail de restauration, le château abrite aujourd’hui une exposition s’étalant sur 13 salles et présentant plus de 150 parmi peintures, sculptures, installations, recueils graphiques et photographiques, appartenant à une collection régionale qui recueille œuvres à partir du dix-neuvième siècle jusqu’à nos jours.
A côté des œuvres des Maîtres de 1900, telles que les sculptures de Martini, Mastroianni, Manzù, Arnaldo et Giò Pomodoro et les peintures de Casorati, De Pisis, Carrà e Guttuso, la collection documente la production de l’art figuratif italien de la deuxième moitié du siècle, jusqu’à arriver aux représentants de la recherche contemporaine : Schifano, Baruchello, Rama, Mainolfi.
Un large choix d’œuvres témoigne par ailleurs de la variété des mouvements qui ont animé la scène artistique italienne des 25 dernières années, en embrassant par exemple l’Informel, l’Art Abstrait Géométrique, la Trans-avant-garde et le Pop Art. Une importance particulière est accordée au territoire valdôtain par le biais de l’activité d’artistes locaux, ou opérant en Vallée d’Aoste sur commission de l’administration régionale.

La visite de l’exposition, intéressante tant au niveau de l’apprentissage que pour le loisir, est enrichie par une série d’activités conçues pour sensibiliser différentes typologies de visiteurs (familles, adultes, groupes scolaires, enfants, jeunes) à l’art moderne et contemporain, à travers ateliers, visites guidées et organisation d’événements.

Le parc
Le château est entouré d’un parc à l’anglaise couvrant une surface totale de 50.400 mètres carrés, où vivent environ 150 arbres d’espèces différentes. A son intérieur on trouve trois arbres monumentaux : le Séquoia géant de Californie, le Cyprès chauve et le Février d’Amérique.

  • 0166.563252
  • info.castellogamba@regione.vda.it

Château Passerin d'Entrèves

Châteaux et tours  -  Châtillon

Le Château de Châtillon est adossé à l’église paroissiale, au milieu d’un parc splendide.

Il semble dater de l’époque romaine, car le nom de Châtillon lui-même vient de “castrum” (=“château”) et désigne donc une localité qui devait abriter une forteresse romaine.

Après être passé entre les mains de plusieurs familles de la noblesse, à la fin du XIVème siècle, le château passa à la propriété des Vicomtes d’Aoste, ensuite devenus Seigneurs de Challant. En 1400, Jean de Challant soigna son agrandissement. De cette époque, on peut encore voir la salle des archives avec son plafond en bois et ses murs ornés de fresques, ressemblantes à celles du château de Fénis.

En 1435, François de Challant qui n’avait aucun héritier mâle, demanda que l’on fit une exception à la loi salique afin que les Savoie l’autorisent à faire un testament en faveur de ses filles. Catherine devint ainsi héritière, mais les autres membres de la famille pressèrent le Duc de Savoie d’intervenir afin qu’il nomme un nouvel héritier, Jacques de Challant, neveu de Jean, et déclare Catherine et son époux, Pierre d’Introd, rebelles. Ces derniers, décidés à résister, fortifièrent le château d’Introd, mais ils furent obligés de se rendre à l’armée de Jacques qui démolit les murs d’enceinte et endommagea sérieusement le manoir.

De Jacques, le château passa entre les mains de Louis qui le restaura complètement. En 1502, son successeur, Philibert, à l’occasion du baptème de son fils René, fit décorer l’intérieur de la chapelle à l’est avec des peintures que l’on peut toujours admirer. En 1678, Georges de Challant fit décorer l’arche en verre de la chapelle avec l’effigie de la Sindone sacrée pour rappeler la déposition de la précieuse relique lors de son transfert de Chambéry à Turin.

En 1717, Paolina Solaro de Govone, épouse de Georges-François, procéda à la troisième reconstruction du château. En le modifiant et l’agrandissant, il ne modifia pas uniquement son aspect extérieur, mais il améliora aussi son confort. On doit la réalisation de la ruelle des tilleuls et du jardin à la française à Paolina.

En 1755, un tremblement de terre endommagea sérieusement le château et ce n’est qu’en 1769 que Charles-François-Octave a pu commencer la reconstruction du toit et des murs. En 1770, il revint à François-Maurice qui mourut un an après la naissance de son fils unique Jules-Hyacinthe. Ce dernier devint donc l’héritier universel sous la tutelle de sa mère Gabriella Canalis di Cumiana ; dernier descendant des Challant, il mourut le 2 mai 1802, à l’âge de sept ans.

En 1814, après 18 années de veuvage, Gabriella épousa Aimé Passerin d’Entrèves qui, en 1841, après la mort de son épouse, hérita de l’ensemble du patrimoine des Challant.

Ses descendants firent procéder aux travaux suivants : démolition de la tour hexagonale située à l’entrée et le pont-levis, remplacé par le bâtiment du gardien, la serre et les écuries ; construction d’une petite tour ornée de fenêtres pour éclairer le grand escalier conduisant à l’étage supérieur et fermeture du parc par une clôture.

Le château est privé et n’est ouvert au public qu’à l’occasion d’événements particuliers, tandis que le parc peut être visité.

  • (+39) 3475195958
  • (+39) 0165776218

Chapelle de Saint François d'Assise

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

La chapelle des Capucins renferme des siècles d’histoire; en 1626, par un acte du 22 mars, le Baron Paul Emmanuel de Challant céda une maison à l’ordre pour y fonder un couvent. En 1633, après des travaux d’adaptation , les premiers Frères Capucins s’y installèrent.
Adossée au couvent se trouvait une chapelle consacrée à Saint Grat, le puissant thaumaturge invoqué en cas de maladies, guerres et famines. Jugée trop petite, la chapelle fut entièrement rebâtie entre 1635 et 1642 et dédiée à Saint François d’Assise, reproduit sur un bel autel en bois que l’on peut admirer encore de nos jours à son intérieur, avec les armoiries des familles Challant et Passerin d’Entrèves.

La Révolution française conduisit à la suppression de nombreuses institutions monastiques et en 1802, après les couvents d’Aoste et de Morgex, ce fut le tour du couvent de Châtillon: les Frères furent chassés et le bâtiment utilisé comme entrepôt pour les troupes.

Après diverses vicissitudes et changements d’utilisation, en 1895 l’évêque d’Aoste, Mgr Joseph Auguste Duc, acheta le bâtiment par la Mairie et le couvent abrite actuellement la seule communauté Capucine présente en Vallée d’Aoste.

  • 0166.61471

Église paroissiale de Saint-Pierre

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

Même si la légende lui attribue des origines très anciennes, remontant carrément au passage de Saint-Pierre au cours de sa mission d’évangélisation des Gaules, elle est évoquée dans des écrits à partir du XIIème siècle.
Il ne reste pas grand chose de l’architecture primitive.
La paroisse actuelle a été inaugurée en 1905.

Son intérieur abrite un petit musée d’art sacré, situé sur le côté gauche du presbytère, avec quelques précieux objets liturgiques (dont un précieux ostensoir gothique du XVIe siècle et un reliquaire en cuivre argenté du XVe siècle), des statues en bois de saints du XVe siècle et vêtements sacrés. Les peintures de la voûte de la nef centrale ont été réalisées entre 1904 et 1905 par les peintres Artari de Verrès.

  • 0166.563040
  • parrocchiachatillon@gmail.com

Sanctuaire de la Madone des Grâces

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

Situé à l’extrémité occidentale du pont romain sur le Marmore, il a été entièrement restructuré au XIXème siècle.
Son intérieur abrite des ex voto.

Chaque année, à l’occasion de la fête du sanctuaire du 8 septembre, a lieu la traditionnelle bénédiction des enfants : la Madone des Grâces est en fait invoquée pour protéger les plus faibles.

  • 0166.563040

Musée du Miel

Musées  -  Châtillon

Situé dans les alentours de la mairie, le musée accueille, dans les salles de l’ancien hôtel Londres, une exposition d’anciens outils de l’apiculture valdôtaine.

  • (+39) 0166560627