Patrimoine: Aosta, Aymavilles, Charvensod, Gressan, Jovençan

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"La Maison des Anciens Remèdes" - l’usage des plantes officinales -

Musées  -  Jovençan

La Maison des Anciens Remèdes a été aménagée dans une ancienne maison rurale datant de la fin du XVIIème siècle et qui a constitué jusqu’au début des années 1950 le grenier de la paroisse de Jovençan. Cet édifice représente un espace de rencontre entre la nature et la culture populaire, celle du savoir-faire, des légendes, des recettes et des remèdes maison.
La Maison propose un voyage au cœur des plantes officinales, un monde dans lequel les traditions curatives ancestrales épousent les connaissances scientifiques modernes.

Les plantes
Chaque plante est unique et possède une structure fascinante à révéler. La Maison en raconte essentiellement trente-huit, des plus communes aux plus rares, des plus mystérieuses aux plus utilisées par la culture populaire locale. Grâce au parcours proposé, le visiteur sera amené à découvrir et comprendre la nature ainsi que la fonction de racines, fûts, feuilles, fleurs et fruits.

Les remèdes
Les plantes peuvent également être utiles, et de multiples manières. Découvrez comment, grâce aux vidéos qui vous dévoileront quelques-uns des remèdes populaires traditionnels qui étaient autrefois à la base des pharmacies des paysans : ainsi, les femmes étaient les dépositaires de la connaissance des plantes et de leurs bienfaits, tout comme des de préparation, des doses et durées de traitement.

La Bouteucca de l’Apotéquéro
Dans la Boutique de l’Apothicaire, les visiteurs pourront mettre le nez dans les tiroirs dans lesquels ont été conservées les plantes, et pourront les regarder, les toucher et découvrir leurs propriétés ainsi que leurs effets dangereux. Les vases racontent, quant à eux, les usages traditionnels et les vitrines aux murs dévoilent les aspects curieux ainsi que les secrets des plantes. En feuilletant le grand livre, vous vous familiariserez avec les remèdes utilisés par les habitants de ces montagnes.

Plantes et territoire
Un endroit pour découvrir le territoire ainsi que la flore de la Vallée d’Aoste, la plus petite région d’Italie, mais qui offre une immense mosaïque naturelle de couleurs et de parfums : herbiers historiques, jardins botaniques, réserves naturelles, potagers pédagogiques ainsi que l’un des patrimoines naturels les plus complexes et les plus riches des Alpes et de l’Italie.

Découvrir avec les sens
Suivez La Route des Parfums , un voyage sensoriel au cours duquel vous apprendrez à reconnaître les plantes officinales grâce à leur arôme, en choisissant parmi les douze huiles essentielles présentes, toutes naturelles et très pures. Continuez ensuite votre initiation avec le grand herbier vivant : posez vos mains sur la table pour voir la terre, les racines et les fleurs prendre vie et vous raconter leur nature, couleurs, sons ainsi que leurs histoires.

Apprendre en s’amusant
Un espace dédié aux enfants avec des loisirs traditionnels tels que le Jeu de l’oie, le Sudoku officinal, les dominos de la Bouteucca de l’Apotéquéro ainsi que des espaces ludiques interactifs pour acquérir de nouvelles connaissances tout en jouant. Par ailleurs, les petits visiteurs pourront «essayer les vêtements» de deux plantes, participer à des ateliers pédagogiques et enfin, comparer l’expérience vécue au microcosme des plantes officinales avec leurs compagnons de voyage.
Chaque lieu de cette Maison est un espace en mouvement continu; comme dans un pré, vous trouverez chaque fois quelque chose de différent!

Les rendez-vous de la Maison

(+39) 3333589863
info@anciensremedesjovencan.it

Château de La Tour de Villa

Châteaux et tours  -  Gressan

Le château seigneurial de la Tour de Ville est situé légèrement en hauteur par rapport à l’église de Sainte-Marie Madeleine lui conférant ainsi une position dominante.
L’ancêtre des habitants de cette tour fut Guido, mentionné dans un pacte d’alliance conclu avec le Comte de Savoie pour la prise du fort de Bard en 1242. Le dernier descendant masculin fut Grat Philibert de La Tour lequel mourut en 1693. Le blason de la famille représente un lion doré avec des griffes et une langue rouge rampant sur un écusson noir accompagné du proverbe « Praecibus et Operibus » (avec les prières et les oeuvres).
Le château passa ensuite dans les mains des familles Aymonier et Carrel et finit par rester dans la caisse des pauvres de la paroisse de Saint Laurent à Aoste, c’est pour cela qu’elle fut ensuite appelée « Tour des pauvres ».
Étant tombé en ruine, le château fut vendu en 1864 à un certain Vincent Carlin qui le vendit à son tour en 1885, à l’évêque d’Aoste de l’époque, Auguste Duc, qui le restaura et en fit sa résidence secondaire pour l’été. En 1921, la tour passa dans les mains des barons Gerbore de Saint-Nicolas et depuis 1945 est la propriété d’une famille milanaise.

A l’origine, le château de La Tour de Villa comprenait presque entièrement la tour centrale.
Les travaux de restauration n’ont pas reconstruit la partie occidentale et la partie nord, permettant de laisser place à une magnifique cour avec vue sur la plaine.
Aujourd’hui, le complexe comporte deux parties bien distinctes : la tour du XIIème siècle et la partie habitée dont la structure en forme semi-circulaire date du XVème siècle. La tour, à la base carrée, s’érige au centre d’édifices situés sur un rocher sortant de la terre. De longues cales supportent la base de la structure des murailles, et sont surtout positionnées dans les angles. La tour s’ouvre sur l’extérieur grâce à deux portes situées sur la façade nord : la porte initiale se trouve à une hauteur de 7,40 m, avec un cadre très solide, l’autre est accessible grâce à un double escalier et fut ouverte grâce aux travaux de restauration réalisés au XIXème siècle.
L’intérieur de la tour se compose de trois étages avec un grenier en bois auquel il est possible d’accéder grâce à un escalier en escargot. Une plate-forme en plomb constitue le toit de la tour crénelée ainsi que un splendide belvédère. La zone habitée, qui a des doubles-fenêtres à la structure magnifique, se présente sur trois étages.
Les salles suivantes présentent un intérêt particulier : la salle de réception ainsi que sa salle majestueuse, la chapelle abritant des peintures que l’on doit à la famille des Artari, la salle des écussons où sont présentés les blasons des principales familles nobles du Val d’Aoste, situées au-dessous l’écusson de la Maison de Savoie.

Tour de la Plantà

Châteaux et tours  -  Gressan

Il s’agit d’une construction massive de forme carrée. Bâtie sur un terrain plat, sans défenses naturelles, la tour avait une structure massive et des murs d’au moins 2 mètres d’épaisseur.
Elle est aujourd’hui en ruines.

Église Sainte-Marie-Madeleine

Églises et sanctuaires  -  Gressan

L’église Sainte-Marie-Madeleine, mieux connue sous le nom de Chapelle de la Madeleine, a été construite au XIIème siècle. Du XIVème au XVIème siècle, la paroisse de la Madeleine a connu une époque fastueuse sur le plan culturel et politique. À cette époque, la présence des nobles La Tour de Villa fut très importante. Grâce à leur prestige et à leur influence, ils firent reconstruire l’église et la décorèrent de nouvelles fresques. En 1786, la paroisse cessa d’exister en tant que tel et fut rattachée à la paroisse de Saint-Stéphane ; dès lors, elle fut reléguée au rang de simple chapelle.

L’église se compose d’une abside et d’un clocher dans le plus pur style roman du XIIème siècle, reposant sur un éperon caractéristique dont il faisait partie depuis au moins deux siècles tandis que la nef fut rallongée en 1460.
La façade de l’église, côté ouest du bâtiment, est entièrement recouverte de fresques représentant dans l’ordre : la Messe de Saint-Grégoire, avec l’apparition du Christ blessé dont le sang va remplir le calice sur l’autel ; Saint-Georges combattant le dragon ; l’imposant Saint-Christophe sur le point de traverser un cours d’eau et portant l’enfant Jésus sur ses épaules, et, en bas, les représentations de Sainte-Marthe, S. Marie-Madeleine et Saint-Lazare. Ces peintures sont attribuées au peintre Giacomino d’Ivrea et portent la date de 1463.

Les fresques de l’abside et de l’intrados également attribuées à Giacomino da Ivrea restèrent recouvertes d’une couche de chaux et de ciment jusqu’en 1938 lorsqu’elles furent mises en lumière. La voûte de l’abside est entièrement occupée par la représentation du Christ bénissant entouré des symboles des quatre évangélistes. Sur les murs périmétraux de l’abside, on peut voir les douze apôtres et dans l’intrados qui sépare le chœur de la nef quatorze fresques illustrent la légende de Marie-Madeleine. Boniface de La Tour fut le généreux mécénat de ces œuvres d’art.

Elles appartiennent à l’église, mais elles sont exposées dans le musée du trésor de la cathédrale d’Aoste : un magnifique crucifix datant du XIIème siècle, plaqué or et portant le Christ couronné en relief, orné de pierres précieuses et d’émaux ; une statue polychrome représentant la Madone Mater felicis partus du XVIIème siècle ; un grand crucifix en bois sculpté et peint datant du XVIème siècle.

Voir ici l'image 360° de l'intérieur

0165/250104

Le pont-aqueduc romain de Pont-d'Ael

Architecture romaine  -  Aymavilles

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025

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A proximité du hameau de Pond'Ael, situé sur la droite en aval de la route qui d’Aymavilles monte à Cogne, se trouve un pont-aqueduc construit à l’époque romaine sur le torrent Grand-Eyvia. Il s’agit d’une grandiose œuvre en maçonnerie et blocs de pierre taillée, mesurant 56 mètres de hauteur et plus de 50 de longeur.

Le monument avait une double fonction de pont et aqueduc et se présente, en effet, construit sur deux niveaux: une canalisation supérieure imperméabilisée pour l’écoulement de l’eau et un passage dans la partie inférieure, d’environ 1 mètre de largeur, qui permettait le transit d’hommes et animaux.

Une inscription apposée sur le côté nord date la construction à l’an 3 av. J-C., à l’initiative privée de Caius Avillius Caimus, originaire de Patavium (Padoue). Membre d’une riche gens d’entrepreneurs (les Avilli) qui, désormais bien installé même dans le nord-ouest de la Cisalpina, possédait toutes les conditions sociales et économiques pour aspirer à la gestion des carrières de marbre locales et d’investir dans une activité minière qui lui donnerait certainement visibilité et gain dans le cadre de la jeune colonie d’Augusta Praetoria.

Très rares sont les exemples connus d’aqueducs privés qui ne sont pas reliés à une villa ou à une propriété terrière; le pont-aqueduc de Pont d’Ael, en effet, est mis en évidence précisément parce qu’il concerne une utilisation de l’eau à des fins "industrielles", en se servant de l’eau nécessaire à l’extraction et au traitement du marbre bardiglio dont les carrières ont été localisées plus en bas, dans la localité Pesse de la commune d’Aymavilles. Ce type de marbre présente une couleur allant du gris-bleu au gris-perle veiné et il n’est pas difficile de le reconnaître dans la plupart des monuments publics et privés d’Aoste romaine.

Les visiteurs, après avoir transité par le passage supérieur, ils entrent dans le niveau piétonnier par l’accès en rive gauche et sortent en gagnant la rive droite où une passerelle en acier reproduit l’ancienne route romaine de service creusée dans la roche naturelle et qui aujourd’hui en partie n’existe plus à cause de la nature schisteuse et friable de la roche locale. L’achat du billet n’est nécessaire que dans le cas où vous souhaitez accéder au passage couvert.

(+39) 0165902252
(+39) 0165274363

Château de Aymavilles

Châteaux et tours  -  Aymavilles

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025.

Entrée gratuite samedi 17 et dimanche 18 mai 2025, pou la Journée internationale des musées promue par l'ICOM.

Un château unique en son genre, dont l’aspect extérieur illustre les phases médiévales et baroques, fruits des initiatives architecturales des différents membres de la famille Challant, qui au cours des siècles ont adapté l’édifice aux exigences et au goût de l’époque.

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Le château d’Aymavilles est situé dans la commune du même nom, en Vallée d’Aoste, sur une colline entourée de vignes le long de la route qui mène à Cogne.
Le château a fait l’objet d’une intervention minutieuse de rénovation qui a commencé en 2000 et qui a impliqué de nombreuses professions pour la conception, les études et les recherches historiques, les fouilles archéologiques et les rénovations. La rénovation a concerné aussi bien la structure architecturale que les décorations des intérieurs, parvenant à valoriser les particularités des différentes campagnes de construction et des nombreux remaniements qui ont eu lieu au fil des siècles.
De nombreuses anecdotes, surprises et curiosités ont émergé du passé lors des recherches d’archives et au cours des travaux, et tout ceci est aujourd’hui visible pendant la visite.

L’histoire
Le château est cité pour la première fois en mai 1207. Le château commence à subir des transformations importantes à partir du XIVe siècle, avec le passage aux Challant, importante famille noble de la Vallée d’Aoste.
Au cours du XVe siècle, le château a été agrémenté de quatre tours angulaires, d’un double mur d’enceinte et du dernier étage.
Une grande campagne de construction remonte à l’époque de Joseph-Félix de Challant : entre 1713 et 1728, les espaces compris entre les quatre tours angulaires sont enrichis de loggias, décorées d’élégants éléments en stuc, tandis que les intérieurs de la demeure sont bien transformés pour les rendre plus confortables.
La création du parc à terrassements contribue à conférer au château un aspect de moderne résidence seigneuriale plongée dans la verdure, perdant complètement son apparence de forteresse médiévale défensive.
Au cours des XIXe et XXe siècles, suite à différents passages de propriété, le château subit de nombreux remaniements internes, liés à son utilisation d’abord comme maison-musée, selon les volontés du dernier descendant des Challant, Vittorio Cacherano della Rocca, puis pour les villégiatures estivales de la part de familles piémontaises et ligures. En 1970, le château devient un bien de la Région autonome Vallée d’Aoste.

Le parcours du musée
La visite guidée et les installations multimédias permettent de découvrir l’histoire du château à travers les phases importantes de sa transformation, liées aux différentes familles qui l’ont habité.
Le parcours du musée comprend quatre niveaux :

  • Niveau I – l’histoire des familles en lien avec le château : au rez-de-chaussée, les salles illustrent la vie de la famille Challant et des Bombrini, derniers propriétaires du château avant l’achat de la part de la Région autonome Vallée d’Aoste
  • Niveau II – le collectionnisme du XIXe siècle, de Vittorio Cacherano della Rocca Challant à la collection de l’Académie Saint-Anselme : au premier étage, le grand salon représente la jonction entre l’histoire du château et la naissance de la collection de l’association culturelle valdôtaine au XIXe siècle, à laquelle sont consacrées toutes les salles de cette section
  • Niveau III – les salles de Madame Giovane et la collection de l’Académie Saint-Anselme : l’exposition partage l’espace avec les témoignages de la vie quotidienne au château au XIXe siècle
  • Niveau IV – les phases de l’évolution du château et le plafond en bois du XVe siècle : la sous-toiture, avec les témoignages architecturaux encore visibles, illustre les transformations de l’édifice au fil des siècles avec le support technologique du multimédia.
(+39) 0165906040

Chapelle de Saint André à Pont d'Ael

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

La chapelle Saint-André , dans le petit village de Pont D’Ael, connu pour son spectaculaire pont-aqueduc romain, est déjà mentionnée en 1693, mais elle est certainement plus ancienne.

Le village est situé le long du sentier de randonnée Cammino Balteo.

0165.902229

Chapelle de Sainte Anne à Cérignan

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

La Chapelle de Sainte Anne, à Cerignan, remonte au 1749.
Sa construction avait été financée par les habitants du village, qui se trouvait à presque deux heures de l’église mère d’Aymavilles, afin d’invoquer la protection de la sainte et de recevoir les sacrements en cas de maladie.

0165.902229

Chappelle de Sainte Barbe e Saint Théodule à Ozein

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

Chapelle de Sainte Barbe et Saint Théodule, à Ozein, date du XVIème siècle, mais fut reconstruite au dix-neuvième siècle.

Tous les ans, au mois d’août, la statue de Saint Théodule est portée en procession, décorée de grappes de raisin, pour invoquer une récolte abondante.

0165.902229

Église Saint-Léger

Églises et sanctuaires  -  Aymavilles

En amont de l’agglomération d’Aymavilles, le long de la route qui mène à Cogne, l’église à la façade caractéristique en « trompe-l’oeil », date dans ses formes actuelles de 1762, mais elle conserve du bâtiment précédent le clocher, sur lequel est installée une rare cloche du quatorzième siècle.

La façade en trompe l’œil a été peinte en 1857 par le peintre Grange: au centre le martyre de Saint Léger, et sur les côtés les saints Joseph, Germain, Grat et Léonard.

Le maître-autel a été réalisé en 1856 par le sculpteur Freydoz de Brusson. L’orgue a été construit en 1848 par G. N. Cesa.

Le sous-sol abrite une petite crypte attribuée au IX-Xème siècle. Agrandie par la suite, elle devait avoir trois nefs (une aurait été détruite ou incorporée dans le mur nord de l’église actuelle).

La paroisse correspondante se distingua de celle d’Aymavilles, consacrée à Saint-Martin, à la fin du XVIIIème siècle.

(+39)0165.923023
(+39) 016575301
info@grand-paradis.it

Basilique paléochrétienne de Saint Laurent

Archéologie  -  Aosta

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025.

Entrée gratuite samedi 17 et dimanche 18 mai 2025, pou la Journée internationale des musées promue par l'ICOM.

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

Sous l’ancienne église du Bourg, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir une basilique paléochrétienne cruciforme, appelée Concilium Sanctorum , Assemblée des Saints, car elle a été bâtie sur les tombes des premiers martyrs, ensevelis dans le cimetière romain, qui se trouvait à son tour sur un site funéraire protohistorique.
Des parties des aménagement liturgiques sont visibles à l’intérieur : la plate-forme reliquaire avec les tombes des trois évêques qui ont vécu entre le V et le VIème siècle (Grato, Agnello, Gallo), et d’autres emplacements de tombes qui datent entre le Vème et VIIIème siècle.

(+39) 3496429216

Cimetière de Saint Ours

Archéologie  -  Aosta

De nombreuses personnalités de la culture, des sciences et de la politique valdôtaine, mortes entre la première moitié du dix-neuvième siècle et les premières décennies du vingtième siècle, sont enterrées dans le vieux cimetière du Bourg de Saint Ours.
Une chapelle néogothique s’y dresse, construite vers la moitié du XIXème siècle par les Comtes Crotti de Castigliole qui y avaient leur tombe de famille.

(+39) 3337432902
amisducimetieredubourg@gmail.com

MegaMuseo - Site mégalithique d'Aoste

Archéologie  -  Aosta

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025.

Entrée gratuite samedi 17 et dimanche 18 mai 2025, pou la Journée internationale des musées promue par l'ICOM.

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L'un des sites archéologiques préhistoriques les plus intéressants d'Europe, mais aussi un lieu où l'histoire a continué à laisser des traces même au cours des siècles suivants. Venez à Aoste et profitez des initiatives et des visites guidées du musée et découvrez toutes ses innovations technologiques de divulgation.

Le site archéologique

Mis au jour en 1969, le site archéologique, qui s’étend sur une surface d’environ un hectare, est l’un des plus intéressants d’Europe : presque cinq millénaires d’histoire se dénouent de façon évocatrice sous les yeux des visiteurs, de la fin du néolithique à nos jours.

Le terme site mégalithique a été utilisé pour définir synthétiquement le site découvert à Aoste, lequel n’est, à ce jour, comparable à aucun autre, hormis – et encore les affinités ne sont-elles que partielles – celui de Petit-Chasseur, qui se trouve à Sion, en Suisse.

Par « site mégalithique » on entend un terrain, plus ou moins étendu mais bien délimité, sur lequel se dressent de multiples monuments mégalithiques et de différents types.
En effet, il ne s’agit pas d’un simple alignement de menhirs ou de stèles anthropomorphes, ni d’une nécropole ou de tombes-dolmens : les éléments découverts indiquent au contraire que nous sommes en présence d’une aire sacrée, destinée d’emblée à accueillir des manifestations répétées, liées au culte et à l’ensevelissement des morts.

Cinq grandes phases structurelles ont été identifiées : à partir du Néolithique récent (fin du Ve millénaire av. J.-C.) et au cours de tout l’âge du cuivre (IVe-IIIe millénaire av. J.-C.), jusqu’à arriver à l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.).

Ce n’est que pendant les derniers siècles du millénaire que ce site, initialement conçu comme un sanctuaire en plein air destiné au culte des vivants, devient une nécropole réservée à certaines catégories de la population et qu’y sont construites des tombes monumentales de différents types mégalithiques.

Dans l’ordre chronologique, il sera possible d’observer : les traces d’un labour propitiatoire (fin du Ve millénaire av. J.-C.), suivi de la création de puits alignés, au fond desquels furent placées des offrandes, comme des meules, associées à des restes de fruits et de céréales.

Pendant les périodes suivantes (début du IIIe millénaire av. J.-C.), on observe l’alignement de 24 pieux totémiques en bois orientés du nord-est au sud-ouest, à côté desquels furent disposées plus de 46 majestueuses stèles anthropomorphes, qui peu à peu les remplacèrent, il s’agit de la première vraie manifestation du mégalithisme dans cette aire, de magistraux chefs-d’œuvre de la statuaire préhistorique.

L’aire fut principalement utilisée comme site funéraire, avec la construction des premières tombes mégalithiques, probablement de membres d’éminentes familles de la communauté, construites entièrement hors du sol. Bâtie sur une étonnante plate-forme triangulaire en pierre, la « Tombe 2 » est l’un des exemples les plus significatifs. Elle fut en effet utilisée pendant presque un millénaire comme sépulture collective accueillant les dépouilles de 39 individus.

Le musée

L’itinéraire de visite du site mégalithique  débute par une descente vers le passé, de nos jours jusqu’à la préhistoire : sur un parcours parsemé d’images faisant référence à l’histoire humaine, les passerelles d’entrée au musée mènent le visiteur au niveau du site archéologique à proprement parler (environ 6 mètres sous le niveau de la route).

Ici, le regard embrasse un espace grandiose : traversant la dimension du temps, les teintes des lumières colorent l’atmosphère qui enveloppe les découvertes archéologiques, le dolmen, les stèles abattues, les plateformes, les traces des labours.

La visite s’ouvre en permanence sur le site archéologique, dans une sorte de dialogue permanent « intérieur-musée / extérieur-site ». Des explications, approfondissements et interprétations sont disponibles sur les dispositifs didactiques et multimédia.

À ne pas manquer:

  • la suggestive rampe du temps enrichie d'éléments tridimensionnels
  • l'étonnante salle Immersive
  • la grande salle des stèles où l'on peut admirer 46 stèles anthropomorphes retrouvées sur le site.
  • la section consacrée à la Protohistoire qui illustre les grands changements survenus dans la région au début du IIe millénaire avant JC, lorsque la fonction agricole a pris le pas sur la fonction funéraire : on peut observer de nombreuses empreintes humaines imprimées dans les terres labourées trouvées sur le occasion des fouilles archéologiques les plus récentes. De plus, dans cet espace, vous pourrez apprécier le grand tumulus funéraire de l'âge du fer (1er millénaire avant JC) avec sa surface de promenade originale.
  • à l'étage supérieur, le protagoniste est l'époque romaine divisée en deux sections : l'une dédiée à la vie quotidienne dans un environnement rustique, et l'autre aux nécropoles fouillées au fil des années le long de la route, en contrebas de l'église paroissiale et de l'école maternelle : on y trouve 20 tombes caractérisées par un mobilier funéraire très riche, ainsi que des pratiques funéraires et des rituels très différents en termes de chronologie et de typologie.
  • la section médiévale conclut le parcours de visite en présentant des témoignages relatifs à la petite église romane Saint-Martin.

On y trouve également un grand espace détente, un espace dédié aux expositions temporaires et une salle de conférence.

(+39) 0165552420
beniculturali@regione.vda.it

Aqueduc Grand Arvou

Architecture  -  Aosta

Ce majestueux pont-aqueduc, situé sur le canal « ru Prévôt », se trouve dans le hameau Porossan, à Chiou. Il s’agit d’une construction spectaculaire, en pierre et chaux, partiellement enduite, d’une longueur de 70 mètres environ, qui permet au canal de traverser la vallée en-dessous, parcours du torrent Parléaz, entre les villages de Neyves et Serod (Porossan) d’Aoste. Le pont ressemble à un édifice majestueux car il est équipé d’un toit en lauzes et présente de petites fenêtres qui éclairent l’intérieur pour permettre le contrôle.

Les « rus » sont des œuvres de canalisation pour transporter l’eau dans les zones les plus sèches de la région.
Ce dense réseau de canaux, le plus complet et organisé de la chaîne des Alpes, remonte au Moyen-âge, entre le début du XIII et la fin du XVème siècle, quand le climat chaud et sec et le manque de précipitations rendirent nécessaires de nouvelles structures d’irrigation. Les rus, en passant par bois, prairies et collines, descendent jusque dans la vallée centrale, en transportant vers les habitations l’eau provenant du haut cours des torrents, et en rendant fertiles les arêtes des montagnes.

Le Ru Prévôt prend son nom du prévôt de la cathédrale Henri de Quart qui le fit édifiér en 1288. Il inclut, dans son tracé, l’aqueduc de Porossan, long de 70 mètres, défini par l’abbé Henry, historien, écrivain et alpiniste, « un des plus beaux monuments conservés du Moyen-âge ».

Hôtel des États

Architecture  -  Aosta

C’est l’annexe ouest (à gauche en regardant la façade) du palais de l’hôtel de ville d’Aoste. Le bâtiment fut construit en 1724 (il est donc antérieur à l’hôtel de ville). C’est là que se déroulaient les séances de l’Assemblée générale des États, présidée par l’évêque et le bailli. C’est également là que se réunissait le « Conseil des Commis » et que se trouvaient les archives du Duché d’Aoste.

Le palais accueille actuellement des bureaux de la municipalité et des expositions temporaires.

Site non accessible aux personnes handicapées.

La Mairie - Hôtel de Ville

Architecture  -  Aosta

Le grand bâtiment avec porche, au style néoclassique, fut construit en 1839 sur le site du couvent franciscain des Cordeliers, gravement endommagé par les troupes révolutionnaires françaises.
Les deux fontaines sur la façade symbolisent les deux cours d’eau de la ville, la Doire Baltée et le Buthier.
La place devant l’édifice, portant de nos jours le nom d’Émile Chanoux, martyr de la Résistance, fut obtenue en démolissant l’église de Saint François, qui faisait partie du couvent.
Il est possible de visiter, aux horaires d’ouverture des bureaux, le grand escalier et l’entrée, où se trouve une magnifique maquette de la Vallée d’Aoste.

Le Palais épiscopal

Architecture  -  Aosta

Situé dans la rue des Sales n° 3, le palais épiscopal, restauré à la fin du XIXème siècle, est relié à la cathédrale de Notre-Dame de l’Assomption par une galerie, commencée en 1667 et terminée presque un siècle plus tard. Les Audiences Générales, une institution de justice tenue régulièrement par les ducs de Savoie, se déroulèrent, entre 1222 et 1466, dans le salon dit « de Cognia ».
Une autre salle conserve des médaillons peints, contenant les portraits des évêques d’Aoste.

Le Palais Roncas

Architecture  -  Aosta

Situé sur la place au même nom, le palais fut fait construire en 1606 par Pierre-Léonard Roncas, premier secrétaire d’état du Duc de Savoie, Charles Emmanuel I. Il devint par la suite le siège de l’administration de Savoie, de la sous préfecture pendant la période napoléonienne et de l’intendance.
Les voûtes de l’entrée, du grand escalier et de la galerie qui donnent sur la cour interne, sont décorées de fresques de l’école italienne, représentant des scènes mythologiques, de nature et les signes du zodiac, influencées par le style maniériste.

Le palais, n’est pas visitable.

Maison de Saint Anselme

Architecture  -  Aosta

La tradition veut que cet édifice, situé au numéro 66 de la Via Sant’Anselmo, ait vu naître Anselme d’Aoste (1033–1109), qui serait devenu le prieur du monastère de Bec en Normandie, puis l’archevêque de Canterbury en Angleterre.
Anselme d’Aoste est célèbre comme théologien et philosophe. Son nom est plus particulièrement lié à la preuve « ontologique » de l’existence de Dieu.

Propriété privée - Non visitable.

Palais Ansermin

Architecture  -  Aosta

Cet édifice, riche en éléments architecturaux dignes d’intérêt et situé aux numéros 42-52 de la Via Porta Praetoria, fut bâti au début du XVIIIe siècle par François René de Nus (il était en fait appelé le « palais des barons de Nus »).
Lors de la construction de l’hôtel de ville (1836–1842), il a abrité les bureaux administratifs de la ville d’Aoste.

Privé - Seule l’entrée peut être visitée.

Aire funéraire hors Porta Decumana

Architecture romaine  -  Aosta

Avis : temporairement fermé pour travaux

Cette importante nécropole de l’époque romaine se situe à environ 200 mètres de distance de la Porta Decumana , le long de la route qui menait à l’ Alpis Graia (col du Petit Saint Bernard). Sa situation est analogue à celle d’autres nécropoles situées auprès de la Porta Praetoria et de la Porta Principalis Sinistra , d’autres entrées à Augusta Praetoria (Aoste).
Le site a longtemps été utilisé, du début à la fin du premier millénaire, quand commença son abandon progressif. La nécropole a donc été utilisée aussi bien à l’époque romaine qu’à l’époque paléochrétienne : on trouvait fréquemment ensemble des sépultures païennes et chrétiennes ; par ailleurs, les rites liés au culte des morts étaient plutôt similaires.
Dans la nécropole on trouve trois mausolées à cour rectangulaire, connus sous le nom de cellae memoriae , et une basilique paléochrétienne datant de la fin du IVème siècle et du Vème siècle. La basilique a des ressemblances évidentes avec des constructions chrétiennes analogues érigées sur des nécropoles romaines à l’extérieur des remparts de Augusta Praetoria , comme l’église San Lorenzo et l’église Santo Stefano.

  • Acces gratuit
  • Entrée sur reservation
(+39) 0165.275911

Arc d'Auguste

Architecture romaine  -  Aosta

Après avoir franchi le pont sur le Buthier, le long de la route qui amenait à la Porta Praetoria, accès principal à la ville romaine, l’arc honoraire fut érigé en l’honneur de l’empereur Auguste.
Il s’agissait d’un signe éloquent de la présence et de la puissance de Rome qui en l’an 25 av. J.-C. avait définitivement battu le peuple des Salasses et fondé la nouvelle colonie.
L’arc, caractérisé par son imposante sévérité typique de l’architecture de la fin de la période républicaine est doté d’une seule arche de plein cintre, d’une largeur de 8,29 mètres comme la rue qui le traverse. Les piliers qui l’encadrent présentent aux quatre angles des demi-colonnes, sur des bases attiques, surmontées de chapiteaux corinthiens, les mêmes qui séparent les façades et les côtés. À l’origine, ces surfaces étaient ornées de reliefs représentant des trophées, qui se trouvaient dans les quatre niches de la façade. L’entablement dorique à triglyphes et métopes parachève ce qui reste du monument pendant des siècles privé de l’attique sur lequel était apposée en lettres de bronze l’inscription dédicatoire. Au Moyen-Âge, l’Arc était appelé “Saint-Vout” à cause d’une image du Sauveur qui y avait été placée et remplacée ensuite par le Crucifix. En 1716, le Conseil des Commis décida de préserver le monument des infiltrations d’eau en le recouvrant d’un toit en ardoise. L’arc fut définitivement restauré dans les années 1912-1913 ; des fouilles dans les environs remontant au début du vingtième siècle mirent au jour deux grandes lettres en bronze doré selon toute vraisemblance appartenant à l’inscription dédicatoire.

Cryptoportique du forum romain

Architecture romaine  -  Aosta

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025.

Entrée gratuite samedi 17 et dimanche 18 mai 2025, pou la Journée internationale des musées promue par l'ICOM.

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

De nombreuses hypothèses ont été émises quant à la destination spécifique de ce monument, remontant à l’époque d’Auguste ; sa fonction principale consistait à stabiliser et égaliser le terrain qui, dans cette partie de la ville, devait être en légère pente du nord au sud, et devait former un dénivelé entre la zone sacrée et le forum. Outre cette fonction structurelle dont nous sommes certains, une autre hypothèse a été avancée au fil du temps et selon laquelle le sous-sol aurait pu servir d’entrepôt et de grange militaire (horreum), mais les résultats de récentes études nous permettent d’écarter complètement cette théorie en raison de l’aspect structurel du monument, de son emplacement particulier et de sa comparaison avec d’autres édifices similaires. La colonnade de marbre (porticus triplex) qui surplombait autrefois cette structure (désormais détruite et n’ayant laissé aucune trace archéologique sur le site) servait de cadre scénographique aux deux temples jumeaux primitifs du forum sacré.

Nous nous trouvons ici dans le secteur nord du forum tel qu’il était à l’époque romaine, exactement en face de l’entrée de la Cathédrale, sur une zone sacrée surélevée, séparée elle aussi de la zone publique et commerciale (place Séverin Caveri) grâce au passage d’une decumanus minimus, correspondant plus ou moins à l’actuelle rue Mgr. De Sales.

Du point de vue technico-planimétrique, le cryptoportique d’Aoste s’articule en trois bras en forme de fer à cheval et dont l’intérieur se compose de deux nefs présentant des voûtes en berceau avec une série d’arcs surbaissés au centre. Les deux bras latéraux mesurent 71,80 m ; celui central est plus long et présente une longueur intérieure de 87,10 m.

À l’origine, deux accès monumentaux devaient probablement être placés aux extrémités des nefs latérales, s’ouvrant sur les côtés du perron central.
Les galeries sont éclairées par une série de lucarnes ébrasées qui assurent également l’aération; la température à l’intérieur du cryptoportique reste identique tout au long de l’année.
Face à tous ces cas, anciens, nouveaux, nationaux et provinciaux, que la littérature archéologique a défini et continue de définir comme des exemples de cryptoportique public, et plus particulièrement de cryptoportique du forum, l’exemple d’Aoste pourrait également être interprété comme étant une structure de prestige liée tant au culte de l’empereur qu’à l’autocélébration des élites locales comme celles des corporations religieuses ou professionnelles de la ville.
Il est donc légitime de penser que les cryptoportiques constituaient des espaces assurant une fonction politique et liturgique particulière : une sorte de « charnière » entre le sacré (la zone sacrée et les temples relatifs) et le profane (la véritable « place publique »).

Enfin, les cartes médiévales semblent indiquer que les structures du Cryptoportique continuèrent à être utilisées plusieurs siècles après, lorsqu’elles furent transformées en caves, appelées « Marché des Romains » par la population.

(+39) 3357981505

L'enceinte

Architecture romaine  -  Aosta

L’enceinte de Augusta Praetoria formait un rectangle de 727 m sur 574. Elle était constituée d’une couche interne de pierres fluviales et d’une couche externe de blocs de tuf.
Des parties sont encore bien visibles : rue Hotel des Monnaies, rue Carducci, rue Carrel (à la gare des autobus), rue Mont Solarolo, rue Abbé Chanoux. Dans la rue Festaz, et particulièrement au croisement avec rue Vevey, on peut observer des brèches dans l’enceinte laissant le passage aux rues modernes.

Les Tours

Architecture romaine  -  Aosta

Il y avait deux tours à chaque porte, quatre d’angle et huit autres : vingt en tout. Pour leur nombre, leur forte saillie vers l’extérieur et pour leur relief produit par un double jeu de fenêtres arquées placées sur les quatre côtés, il faut rappeler qu’elles avaient également une fonction décorative : en effet, l’enceinte, n’avait pas été construite uniquement dans une intention défensive, mais pour créer une délimitation impressionnante de la zone urbaine. Les siècles suivants à la chute de l’empire romain, Aoste connut une phase d’abandon et de fort déclin ; au cours du Moyen-Âge les habitants revinrent peu à peu, les habitations se regroupèrent le long des rues principales et les nobles construisirent leurs forts et leurs châteaux aux vieux remparts. De nombreux bastions furent adaptés en résidence féodale, et certaines tours surélevées et transformées en utilisant le parement extérieur des remparts qui fut emporté en grande partie.
Les seules tours qui ont conservé partiellement leur aspect d’origine sont celles du Lépreux et du Pailleron , cette dernière restaurée par Alfredo D’Andrade en 1894.