Patrimoine: Aosta, Saint-Pierre, Sarre

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Château Royal de Sarre

Châteaux et tours  -  Sarre

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025

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Le château se dresse dans le lieu-dit Lalex, sur un promontoire qui domine la plaine d’Aoste au-dessus de la route nationale qui mène au Mont-Blanc, peu après le croisement pour Cogne.

Bâti en 1710 par Jean FrançoisFerrod de Arvier sur les restes d’une maison-forte déjà mentionnée en 1242, après plusieurs changements de propriétaires, il fut racheté par le roi d’Italie Victor Emmanuel II qui le restructura et l’utilisa comme résidence au cours de ses parties de chasse au Val d’Aoste.
Le château royal de Sarre qui rejoint le patrimoine privé de Sa Majesté devint alors le quartier général utilisé par le roi pour ses expéditions dans les vallées de Cogne, Rhêmes et Valsavarenche.

Pour accueillir le premier roi d’Italie, la demeure subit quelques modifications, telles que la surélévation de la tour et la construction d’une nouvelle écurie. Ses intérieurs furent entièrement réaménagés et modernisés. Le conservateur du Palais Royal de Milan fut chargé de le meubler en utilisant des pièces provenant d’autres résidences royales. Même le successeur de Victor Emanuel, Umberto Ier (1844-1900) destina le château alpin à ses parties de chasse.

Au cours des dernières années de son règne, Umberto Ier porta un intérêt particulier à la résidence de Sarre pour laquelle il engagea la rénovation des intérieurs. Parmi les travaux réalisés à cette occasion il faut mentionner les importantes campagnes de décoration des milieux monumentaux, ornés de têtes de bouquetin et de chamois. Le château servit de villégiature à la reine Marie José, y compris dans les années qui suivirent la monarchie.

En 1989, la Région Vallée d’Aoste racheta l’ensemble pour le restaurer.

Le château qui se présente comme un corps longitudinal avec une tour carrée située en son centre, peut être considéré comme un musée de la présence des Savoie en Vallée d’Aoste.

Le parcours de visite du château royal se déroule sur trois étages :

  • le rez-de-chaussée introduit la visite guidée des étages supérieurs ; certaines salles sont dédiées au thème de la chasse montrant le territoire, les modes de gestion et les spécificités techniques des séjours de chasse du Roi.
  • le premier étage, qui conserve encore l’ameublement et l’aspect pris dans la seconde moitié du XIXe siècle, rappelle la dimension résidentielle de la phase umbertine du château ; les pièces sont présentées avec le mobilier documenté par l’inventaire de 1890.
  • au deuxième étage, l’aménagement présente un décor de balayages chronologiques liés aux membres de la dynastie savoyarde qui ont habité le château du début du XXe siècle à la seconde après-guerre.
(+39) 0165257539

Église paroissiale de Saint-Eustache

Églises et sanctuaires  -  Sarre

La paroisse de Saint-Eustache de Chesallet remonte au XVIIIème siècle, à l’exception du clocher (XIVème siècle).
En 1992, la paroisse de Chesallet a inauguré sa nouvelle église, dédiée à Notre-Dame-de-Liesse, dans le village de Montan.

Église paroissiale de Saint-Maurice

Églises et sanctuaires  -  Sarre

L’église paroissiale de Saint-Maurice, reconstruite en 1643, fut agrandie en 1896, a un clocher roman, probablement bâti au XIème siècle, qui atteste de son ancienneté.

L’abside semi-circulaire reste de l’ancienne église où il est possible d’admirer les remarquables fresques attribuées à l’atelier de Giacomino da Ivrea, réalisées vers 1430.
Au centre du bassin, le Christ Pantocrator en mandorle entouré des symboles des quatre évangélistes. A gauche, la figure de Saint Maurice à cheval et les armoiries de l’évêque Oger Moriset, commanditaire du cycle pictural, et de Guillaume de Monthey, prieur de Sainte-Hélène, dont dépendit l’église paroissiale de Sarre jusqu’en 1573 Sur les piliers de l’arc triomphal, à gauche, l’Homme de Douleurs (Ecce Homo), à droite, le prophète Michée, Saint Simon et des fragments de figures d’apôtres et de prophètes.

Au fil du temps, l’église subit d’importantes modifications, notamment à la fin du XIXe siècle, lorsque, à l’initiative du curé Thomas Lale Murix de Saint-Pierre, elle fut allongée de 5 mètres et surélevée d’environ 1,20 mètre.

Dans les salles du musée d’art sacré de l’église Saint-Maurice, des objets d’art sacré sont conservés, tels que des sculptures en bois, des bijoux et des tissus, qui proviennent des chapelles de Ville-sur-Sarre, Bellun, Champé ainsi que de l’église elle-même.
L’exposition regorge de pièces d’une grande valeur artistique. Parmi les œuvres les plus précieuses :

  • la statue en bois coloré de Saint Maurice à cheval, du début du XVe siècle, en noyer, par le sculpteur de Moron (Saint-Vincent), une des rares représentations non piétonnières du saint ;
  • la splendide statue en bois peint de la sculpture suisse-allemande (peut-être Lucernoise), du XIVe-XVe siècle, unique parmi les Pietà du Val d’Aoste pour sa verticalité ;
  • parmi les objets d’orfèvrerie, datant du XIVe au XVIIe siècle, trois croix de procession et de nombreux calices en argent doré de belle facture et trois reliquaires dont un du prieuré de Sainte-Hélène-de-Sinçod en cuivre doré.

Voir ici l'image 360° de l'intérieur

Château de Saint-Pierre

Châteaux et tours  -  Saint-Pierre

Samedi 17 mai 2025 : ouverture extraordinaires avec visites libres et gratuites au musée de 19h à 23h
Dimanche 18 et jeudi 22 mai 2025 : entrée gratuite au musée

Le château est fermé du 10 au 15 juin 2025 et du 26 novembre au 4 décembre 2025

 

Bâti sur un éperon rocheux, le château de Saint-Pierre se distingue par sa forme féerique et représente ainsi un exemplaire unique dans son genre.

Les fameuses quatre petites tours, qui ont été ajoutées pendant le XIXème siècle, confèrent à ce château, qui compte parmi les manoirs les plus anciens de la région, une allure disneyenne. Le corps de bâtiment originaire date probablement du XIIème siècle, car dans la fameuse Charte de Franchise de 1191 sont nommés les frères de castro Sancti Petri, copropriétaires d’une partie du château. Parmi les propriétaires qui suivirent il faut citer Pietro Filiberto Roncas, qui agrandit le château au XVIIème siècle et y organisa de nombreuses réceptions.

Depuis lors le château a été en partie modifié et il a souvent changé de propriétaire, avant d’être acquis par la commune de Saint-Pierre qui y a aménagé le* Musée Régional des Sciences Naturelles* de 1985 jusqu’à sa fermeture, , nécessaire pour permettre des travaux de restauration.

Les structures architecturales ont été sécurisées et les planchers en bois consolidés, de nouveaux systèmes technologiques et un ascenseur ont été installés. La restauration des façades extérieures et des salles intérieures a permis le réaménagement du musée et sa réouverture fin 2022.

voir la vidéo Château de Saint Pierre

museoscienze@regione.vda.it

Château Sarriod de La Tour

Châteaux et tours  -  Saint-Pierre

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025

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L’existence de la famille noble des Sarriod, politiquement liée, mais sans aucun lien de parenté avec les seigneurs de Bard, est prouvée depuis la fin du XIIème siècle. Les origines du château situé à Saint-Pierre restent toutefois obscures, dans une zone de plaine à proximité de la route nationale.
La partie la plus ancienne comprenait la chapelle et la tour centrale de forme carrée (donjon) entourée de remparts, une configuration typique des châteaux valdôtains datant des Xème et XIIème siècles.
En 1420, à côté de la tour appelée “turris Sariodorum”, Jean Sarriod fit bâtir un véritable et authentique château, avec des fonctions de représentation, en ajoutant plusieurs pièces au donjon existant. La réalisation de l’escalier en colimaçon de la tour (viret) et l’ajout des fenêtres croisées en pierre de taille, caractéristiques du quinzième siècle valdôtain, lui sont attribués. En 1478, Antoine Sarriod de la Tour, fils de Jean, transforma la chapelle dédiée à la Vierge et à Jean l’Évangéliste; à cette occasion, des fresques externes représentant la Crucifixion et Saint-Christophe furent réalisées et le petit clocher fut érigé. Dans l’aile nord, au rez-de-chaussée, on trouve une vaste pièce de service avec un plafond en bois; au premier étage, la salle des têtes doit son nom aux décorations présentes sur le plafond en bois.
Vers la fin du XVème siècle, le mur d’enceinte fut doté de tours de défense à plan circulaire et semi-circulaire et fut percé, sur sa façade est, d’une nouvelle entrée au château avec un portail en arc brisé et d’une archivolte sculptée portant les armoiries des Sarriod.
La discontinuité entre les différents niveaux et les différents décors témoignent des interventions successives sur le château. L’aile qui constitue aujourd’hui le décor oriental date du XVIème siècle, la tour à l’angle nord remonte au XVIIème siècle et certains fragments de peintures murales et une cheminée en stuc datent de la première moitié du dix-huitième siècle.
Le château resta la propriété des Sarriod de la Tour jusqu’en 1923 avant de passer entre les mains de la famille Bensa de Gênes. Depuis 1970, il appartient à la Région autonome Vallée d’Aoste.

(+39) 0165904689

Église paroissiale des Saints Pierre et Paul

Églises et sanctuaires  -  Saint-Pierre

L’actuelle église de Saint-Pierre fut entièrement bâtie en 1871-72 sur les restes de l’église précédente d’origine médiévale. L’édifice est de forme rectangulaire à une seule nef : les frères Alexandre et Auguste Artari on décoré, au tout début du vingtième siècle, la façade et la voûte en y représentant La Cène, les évangélistes et certains saints valdôtains sur l’autel principal en marbre blanc surmonté d’une belle toile de Stornone en 1889 où l’on peut voir le Seigneur et Saint-Pierre. La grande corniche est une œuvre du sculpteur Comoletti.
L’église abrite une chaire en noyer du dix-neuvième siècle dont les panneaux sculptés évoquent la vie de Saint-Pierre. Le clocher date du douzième siècle: il s’agit d’une tour carrée en pierre enduite qui présente des meurtrières sur l’ensemble du bâtiment et des ouvertures à une, deux, voire même trois baies dans le logement des cloches.

(+39)0165903015

Musée en plein air Mont Fallère

Musées  -  Saint-Pierre

Le long du parcours qui de Vetan conduit au refuge Mont Fallère, entre les branches et derrière les pierres, se cachent des petites créatures des bois, comme: les hiboux, les faucons, les lièvres, la marmotte, le pivert, le grand tétras, le renard et l‘aigle.
Ce n’est pas fini là, sur les arbres vous trouverez aussi des gnomes curieux qui vous regardent.

En s’approchant au refuge, les sculptures deviennent plus grandes: voici le grand-père indiquant la direction à suivre aux petits-enfants, le couple de chamois et de bouquetins, mais aussi un montagnard qui, saisi par besoin soudain, se cache derrière une pierre.

Les sculptures du musée à ciel ouvert sont réalisées d’une façon rustique, avec l’emploi des essences de bois moins précieux, mais certainement plus approprié pour un Musée en plein air.
La seule exception est faite pour la Madonna qui a été insérée dans une grotte pour survivre à la météo d’haute montagne.

Étape par étape, vous vous sentirez comme dans une chasse au trésor entre les statues en bois et les parfums de la montagne.

La plupart des œuvres (environ 100/120) ont été sculptée par l’artiste et gardien du refuge Siro Viérin.

(+39) 3661745090
3391791023
info@rifugiomontfallere.it

Musée régional de Sciences Naturelles

Musées  -  Saint-Pierre

Samedi 17 mai 2025 : ouverture extraordinaires avec visites libres et gratuites au musée de 19h à 23h
Dimanche 18 et jeudi 22 mai 2025 : entrée gratuite au musée

Le musée est fermé du 10 au 15 juin 2025 et du 26 novembre au 4 décembre 2025

Le Musée régional des sciences naturelles Efisio Noussan propose une expérience unique au cœur d'un château historique, où histoire et nature se mêlent.
Cette visite à double perspective vous permet d'explorer à la fois l'histoire du château, en découvrant des éléments préservés tels que les cheminées, le mobilier, les décorations et les armoiries, et la flore, la faune et le milieu naturel de la Vallée d'Aoste grâce à des expositions interactives et multimédias.

Vous pourrez également admirer la marmotte du Lyskamm, considérée comme la plus ancienne momie trouvée en Italie.

La visite du musée comprend 16 salles réparties au rez-de-chaussée et sur deux niveaux.

  • 1 - Salle des Armoiries
    Découvrez les origines et les armoiries du château grâce à des reconstitutions virtuelles.
  • 2 - Salle des Différences : depuis les vignobles au pôle Nord
    La Vallée d'Aoste possède une biodiversité extraordinaire. Des vignobles de la basse vallée aux glaciers du Mont-Blanc, le paysage reflète un voyage de la Méditerranée à l'Arctique. L'exposition met en lumière différentes zones d'altitude, des zones protégées, des parcs naturels et des jardins botaniques alpins.
  • 3 - Salle du Temps : l'ancien Musée des Sciences Naturelles
    Découvrez l'histoire du musée, de sa fondation à nos jours, à travers des expositions historiques et du mobilier d'origine.
  • 4 - Salle des Roches 
    Explorez la géologie alpine de la Vallée d'Aoste. Découvrez le granit du Mont-Blanc, le gneiss du Grand Paradis, les lignes nettes du Cervin et les formes dolomitiques des Cime Bianche grâce à des échantillons de roche et des entretiens virtuels avec des géologues.
  • 5 - Salle des Mines
    Située au sous-sol, cette salle explore la tradition minière de la région et son importance historique.
  • 6 - Salle des Coteaux : le côté ensoleillé et le côté ombragé
    Les différentes expositions au soleil, appelées adret (ensoleillé) et envers (ombragé), créent des microclimats contrastés, façonnant les écosystèmes et les pratiques agricoles.
  • 7 - Salle des « Abbés Savants »
    Un hommage aux prêtres-érudits qui ont fait progresser les connaissances naturelles en Vallée d'Aoste.
  • 8 - Salle Noussan
    Dédiée au fondateur du musée, Efisio Noussan, et à sa passion pour le patrimoine naturel de la région.
  • 9 et 10 - Salles de l'Eau : la force créatrice
    Explorez le rôle vital de l'eau, des glaciers aux sources de montagne, en passant par les lacs alpins et les cascades. Des dioramas et un paysage sonore immersif capturent l'essence de la présence de l'eau.
  • 11 - Salle de la Forêt : la vie secrète
    Promenade nocturne dans une forêt de montagne reconstituée, entouré des sons et des ombres de ses habitants cachés.
  • 12 - Salle du Vertige : les habitants du vide
    Découvrez la flore et la faune qui prospèrent dans le monde vertical des falaises et des affleurements rocheux, ainsi que l’ingéniosité humaine visible sur les routes, les terrasses et les villages de montagne.
  • 13 et 14 - Salles de la Prairie : les quatre saisons
    Découvrez l’évolution du paysage alpin au fil des saisons, des floraisons éclatantes au pâturage du bétail, en passant par les traces d’animaux sauvages.
  • 15 - Salle du gel : les glaciers vivants
    Les glaciers sont à la fois des attractions touristiques et des laboratoires naturels. Découvrez leur rôle dans la science du climat, l’histoire de l’alpinisme et les changements environnementaux.
  • 16 - Salle des Émotions
    Terminez votre visite par des vues panoramiques à couper le souffle sur la Vallée d’Aoste, qui vous laisseront émerveillé et curieux.

Ce musée offre plus qu’une simple exposition : c’est un voyage interactif à travers l’histoire, la nature et l’exploration, vous invitant à découvrir la Vallée d’Aoste sous un nouveau jour.

(+39) 016595931
(+39) 0165862500
museoscienze@regione.vda.it

Basilique paléochrétienne de Saint Laurent

Archéologie  -  Aosta

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025.

Entrée gratuite samedi 17 et dimanche 18 mai 2025, pou la Journée internationale des musées promue par l'ICOM.

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

Sous l’ancienne église du Bourg, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir une basilique paléochrétienne cruciforme, appelée Concilium Sanctorum , Assemblée des Saints, car elle a été bâtie sur les tombes des premiers martyrs, ensevelis dans le cimetière romain, qui se trouvait à son tour sur un site funéraire protohistorique.
Des parties des aménagement liturgiques sont visibles à l’intérieur : la plate-forme reliquaire avec les tombes des trois évêques qui ont vécu entre le V et le VIème siècle (Grato, Agnello, Gallo), et d’autres emplacements de tombes qui datent entre le Vème et VIIIème siècle.

(+39) 3496429216

Cimetière de Saint Ours

Archéologie  -  Aosta

De nombreuses personnalités de la culture, des sciences et de la politique valdôtaine, mortes entre la première moitié du dix-neuvième siècle et les premières décennies du vingtième siècle, sont enterrées dans le vieux cimetière du Bourg de Saint Ours.
Une chapelle néogothique s’y dresse, construite vers la moitié du XIXème siècle par les Comtes Crotti de Castigliole qui y avaient leur tombe de famille.

(+39) 3337432902
amisducimetieredubourg@gmail.com

MegaMuseo - Site mégalithique d'Aoste

Archéologie  -  Aosta

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025.

Entrée gratuite samedi 17 et dimanche 18 mai 2025, pou la Journée internationale des musées promue par l'ICOM.

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L'un des sites archéologiques préhistoriques les plus intéressants d'Europe, mais aussi un lieu où l'histoire a continué à laisser des traces même au cours des siècles suivants. Venez à Aoste et profitez des initiatives et des visites guidées du musée et découvrez toutes ses innovations technologiques de divulgation.

Le site archéologique

Mis au jour en 1969, le site archéologique, qui s’étend sur une surface d’environ un hectare, est l’un des plus intéressants d’Europe : presque cinq millénaires d’histoire se dénouent de façon évocatrice sous les yeux des visiteurs, de la fin du néolithique à nos jours.

Le terme site mégalithique a été utilisé pour définir synthétiquement le site découvert à Aoste, lequel n’est, à ce jour, comparable à aucun autre, hormis – et encore les affinités ne sont-elles que partielles – celui de Petit-Chasseur, qui se trouve à Sion, en Suisse.

Par « site mégalithique » on entend un terrain, plus ou moins étendu mais bien délimité, sur lequel se dressent de multiples monuments mégalithiques et de différents types.
En effet, il ne s’agit pas d’un simple alignement de menhirs ou de stèles anthropomorphes, ni d’une nécropole ou de tombes-dolmens : les éléments découverts indiquent au contraire que nous sommes en présence d’une aire sacrée, destinée d’emblée à accueillir des manifestations répétées, liées au culte et à l’ensevelissement des morts.

Cinq grandes phases structurelles ont été identifiées : à partir du Néolithique récent (fin du Ve millénaire av. J.-C.) et au cours de tout l’âge du cuivre (IVe-IIIe millénaire av. J.-C.), jusqu’à arriver à l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.).

Ce n’est que pendant les derniers siècles du millénaire que ce site, initialement conçu comme un sanctuaire en plein air destiné au culte des vivants, devient une nécropole réservée à certaines catégories de la population et qu’y sont construites des tombes monumentales de différents types mégalithiques.

Dans l’ordre chronologique, il sera possible d’observer : les traces d’un labour propitiatoire (fin du Ve millénaire av. J.-C.), suivi de la création de puits alignés, au fond desquels furent placées des offrandes, comme des meules, associées à des restes de fruits et de céréales.

Pendant les périodes suivantes (début du IIIe millénaire av. J.-C.), on observe l’alignement de 24 pieux totémiques en bois orientés du nord-est au sud-ouest, à côté desquels furent disposées plus de 46 majestueuses stèles anthropomorphes, qui peu à peu les remplacèrent, il s’agit de la première vraie manifestation du mégalithisme dans cette aire, de magistraux chefs-d’œuvre de la statuaire préhistorique.

L’aire fut principalement utilisée comme site funéraire, avec la construction des premières tombes mégalithiques, probablement de membres d’éminentes familles de la communauté, construites entièrement hors du sol. Bâtie sur une étonnante plate-forme triangulaire en pierre, la « Tombe 2 » est l’un des exemples les plus significatifs. Elle fut en effet utilisée pendant presque un millénaire comme sépulture collective accueillant les dépouilles de 39 individus.

Le musée

L’itinéraire de visite du site mégalithique  débute par une descente vers le passé, de nos jours jusqu’à la préhistoire : sur un parcours parsemé d’images faisant référence à l’histoire humaine, les passerelles d’entrée au musée mènent le visiteur au niveau du site archéologique à proprement parler (environ 6 mètres sous le niveau de la route).

Ici, le regard embrasse un espace grandiose : traversant la dimension du temps, les teintes des lumières colorent l’atmosphère qui enveloppe les découvertes archéologiques, le dolmen, les stèles abattues, les plateformes, les traces des labours.

La visite s’ouvre en permanence sur le site archéologique, dans une sorte de dialogue permanent « intérieur-musée / extérieur-site ». Des explications, approfondissements et interprétations sont disponibles sur les dispositifs didactiques et multimédia.

À ne pas manquer:

  • la suggestive rampe du temps enrichie d'éléments tridimensionnels
  • l'étonnante salle Immersive
  • la grande salle des stèles où l'on peut admirer 46 stèles anthropomorphes retrouvées sur le site.
  • la section consacrée à la Protohistoire qui illustre les grands changements survenus dans la région au début du IIe millénaire avant JC, lorsque la fonction agricole a pris le pas sur la fonction funéraire : on peut observer de nombreuses empreintes humaines imprimées dans les terres labourées trouvées sur le occasion des fouilles archéologiques les plus récentes. De plus, dans cet espace, vous pourrez apprécier le grand tumulus funéraire de l'âge du fer (1er millénaire avant JC) avec sa surface de promenade originale.
  • à l'étage supérieur, le protagoniste est l'époque romaine divisée en deux sections : l'une dédiée à la vie quotidienne dans un environnement rustique, et l'autre aux nécropoles fouillées au fil des années le long de la route, en contrebas de l'église paroissiale et de l'école maternelle : on y trouve 20 tombes caractérisées par un mobilier funéraire très riche, ainsi que des pratiques funéraires et des rituels très différents en termes de chronologie et de typologie.
  • la section médiévale conclut le parcours de visite en présentant des témoignages relatifs à la petite église romane Saint-Martin.

On y trouve également un grand espace détente, un espace dédié aux expositions temporaires et une salle de conférence.

(+39) 0165552420
beniculturali@regione.vda.it

Aqueduc Grand Arvou

Architecture  -  Aosta

Ce majestueux pont-aqueduc, situé sur le canal « ru Prévôt », se trouve dans le hameau Porossan, à Chiou. Il s’agit d’une construction spectaculaire, en pierre et chaux, partiellement enduite, d’une longueur de 70 mètres environ, qui permet au canal de traverser la vallée en-dessous, parcours du torrent Parléaz, entre les villages de Neyves et Serod (Porossan) d’Aoste. Le pont ressemble à un édifice majestueux car il est équipé d’un toit en lauzes et présente de petites fenêtres qui éclairent l’intérieur pour permettre le contrôle.

Les « rus » sont des œuvres de canalisation pour transporter l’eau dans les zones les plus sèches de la région.
Ce dense réseau de canaux, le plus complet et organisé de la chaîne des Alpes, remonte au Moyen-âge, entre le début du XIII et la fin du XVème siècle, quand le climat chaud et sec et le manque de précipitations rendirent nécessaires de nouvelles structures d’irrigation. Les rus, en passant par bois, prairies et collines, descendent jusque dans la vallée centrale, en transportant vers les habitations l’eau provenant du haut cours des torrents, et en rendant fertiles les arêtes des montagnes.

Le Ru Prévôt prend son nom du prévôt de la cathédrale Henri de Quart qui le fit édifiér en 1288. Il inclut, dans son tracé, l’aqueduc de Porossan, long de 70 mètres, défini par l’abbé Henry, historien, écrivain et alpiniste, « un des plus beaux monuments conservés du Moyen-âge ».

Hôtel des États

Architecture  -  Aosta

C’est l’annexe ouest (à gauche en regardant la façade) du palais de l’hôtel de ville d’Aoste. Le bâtiment fut construit en 1724 (il est donc antérieur à l’hôtel de ville). C’est là que se déroulaient les séances de l’Assemblée générale des États, présidée par l’évêque et le bailli. C’est également là que se réunissait le « Conseil des Commis » et que se trouvaient les archives du Duché d’Aoste.

Le palais accueille actuellement des bureaux de la municipalité et des expositions temporaires.

Site non accessible aux personnes handicapées.

La Mairie - Hôtel de Ville

Architecture  -  Aosta

Le grand bâtiment avec porche, au style néoclassique, fut construit en 1839 sur le site du couvent franciscain des Cordeliers, gravement endommagé par les troupes révolutionnaires françaises.
Les deux fontaines sur la façade symbolisent les deux cours d’eau de la ville, la Doire Baltée et le Buthier.
La place devant l’édifice, portant de nos jours le nom d’Émile Chanoux, martyr de la Résistance, fut obtenue en démolissant l’église de Saint François, qui faisait partie du couvent.
Il est possible de visiter, aux horaires d’ouverture des bureaux, le grand escalier et l’entrée, où se trouve une magnifique maquette de la Vallée d’Aoste.

Le Palais épiscopal

Architecture  -  Aosta

Situé dans la rue des Sales n° 3, le palais épiscopal, restauré à la fin du XIXème siècle, est relié à la cathédrale de Notre-Dame de l’Assomption par une galerie, commencée en 1667 et terminée presque un siècle plus tard. Les Audiences Générales, une institution de justice tenue régulièrement par les ducs de Savoie, se déroulèrent, entre 1222 et 1466, dans le salon dit « de Cognia ».
Une autre salle conserve des médaillons peints, contenant les portraits des évêques d’Aoste.

Le Palais Roncas

Architecture  -  Aosta

Situé sur la place au même nom, le palais fut fait construire en 1606 par Pierre-Léonard Roncas, premier secrétaire d’état du Duc de Savoie, Charles Emmanuel I. Il devint par la suite le siège de l’administration de Savoie, de la sous préfecture pendant la période napoléonienne et de l’intendance.
Les voûtes de l’entrée, du grand escalier et de la galerie qui donnent sur la cour interne, sont décorées de fresques de l’école italienne, représentant des scènes mythologiques, de nature et les signes du zodiac, influencées par le style maniériste.

Le palais, n’est pas visitable.

Maison de Saint Anselme

Architecture  -  Aosta

La tradition veut que cet édifice, situé au numéro 66 de la Via Sant’Anselmo, ait vu naître Anselme d’Aoste (1033–1109), qui serait devenu le prieur du monastère de Bec en Normandie, puis l’archevêque de Canterbury en Angleterre.
Anselme d’Aoste est célèbre comme théologien et philosophe. Son nom est plus particulièrement lié à la preuve « ontologique » de l’existence de Dieu.

Propriété privée - Non visitable.

Palais Ansermin

Architecture  -  Aosta

Cet édifice, riche en éléments architecturaux dignes d’intérêt et situé aux numéros 42-52 de la Via Porta Praetoria, fut bâti au début du XVIIIe siècle par François René de Nus (il était en fait appelé le « palais des barons de Nus »).
Lors de la construction de l’hôtel de ville (1836–1842), il a abrité les bureaux administratifs de la ville d’Aoste.

Privé - Seule l’entrée peut être visitée.

Aire funéraire hors Porta Decumana

Architecture romaine  -  Aosta

Avis : temporairement fermé pour travaux

Cette importante nécropole de l’époque romaine se situe à environ 200 mètres de distance de la Porta Decumana , le long de la route qui menait à l’ Alpis Graia (col du Petit Saint Bernard). Sa situation est analogue à celle d’autres nécropoles situées auprès de la Porta Praetoria et de la Porta Principalis Sinistra , d’autres entrées à Augusta Praetoria (Aoste).
Le site a longtemps été utilisé, du début à la fin du premier millénaire, quand commença son abandon progressif. La nécropole a donc été utilisée aussi bien à l’époque romaine qu’à l’époque paléochrétienne : on trouvait fréquemment ensemble des sépultures païennes et chrétiennes ; par ailleurs, les rites liés au culte des morts étaient plutôt similaires.
Dans la nécropole on trouve trois mausolées à cour rectangulaire, connus sous le nom de cellae memoriae , et une basilique paléochrétienne datant de la fin du IVème siècle et du Vème siècle. La basilique a des ressemblances évidentes avec des constructions chrétiennes analogues érigées sur des nécropoles romaines à l’extérieur des remparts de Augusta Praetoria , comme l’église San Lorenzo et l’église Santo Stefano.

  • Acces gratuit
  • Entrée sur reservation
(+39) 0165.275911

Arc d'Auguste

Architecture romaine  -  Aosta

Après avoir franchi le pont sur le Buthier, le long de la route qui amenait à la Porta Praetoria, accès principal à la ville romaine, l’arc honoraire fut érigé en l’honneur de l’empereur Auguste.
Il s’agissait d’un signe éloquent de la présence et de la puissance de Rome qui en l’an 25 av. J.-C. avait définitivement battu le peuple des Salasses et fondé la nouvelle colonie.
L’arc, caractérisé par son imposante sévérité typique de l’architecture de la fin de la période républicaine est doté d’une seule arche de plein cintre, d’une largeur de 8,29 mètres comme la rue qui le traverse. Les piliers qui l’encadrent présentent aux quatre angles des demi-colonnes, sur des bases attiques, surmontées de chapiteaux corinthiens, les mêmes qui séparent les façades et les côtés. À l’origine, ces surfaces étaient ornées de reliefs représentant des trophées, qui se trouvaient dans les quatre niches de la façade. L’entablement dorique à triglyphes et métopes parachève ce qui reste du monument pendant des siècles privé de l’attique sur lequel était apposée en lettres de bronze l’inscription dédicatoire. Au Moyen-Âge, l’Arc était appelé “Saint-Vout” à cause d’une image du Sauveur qui y avait été placée et remplacée ensuite par le Crucifix. En 1716, le Conseil des Commis décida de préserver le monument des infiltrations d’eau en le recouvrant d’un toit en ardoise. L’arc fut définitivement restauré dans les années 1912-1913 ; des fouilles dans les environs remontant au début du vingtième siècle mirent au jour deux grandes lettres en bronze doré selon toute vraisemblance appartenant à l’inscription dédicatoire.

Cryptoportique du forum romain

Architecture romaine  -  Aosta

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025.

Entrée gratuite samedi 17 et dimanche 18 mai 2025, pou la Journée internationale des musées promue par l'ICOM.

Site inclus dans le billet cumulatif Aoste archéologique

De nombreuses hypothèses ont été émises quant à la destination spécifique de ce monument, remontant à l’époque d’Auguste ; sa fonction principale consistait à stabiliser et égaliser le terrain qui, dans cette partie de la ville, devait être en légère pente du nord au sud, et devait former un dénivelé entre la zone sacrée et le forum. Outre cette fonction structurelle dont nous sommes certains, une autre hypothèse a été avancée au fil du temps et selon laquelle le sous-sol aurait pu servir d’entrepôt et de grange militaire (horreum), mais les résultats de récentes études nous permettent d’écarter complètement cette théorie en raison de l’aspect structurel du monument, de son emplacement particulier et de sa comparaison avec d’autres édifices similaires. La colonnade de marbre (porticus triplex) qui surplombait autrefois cette structure (désormais détruite et n’ayant laissé aucune trace archéologique sur le site) servait de cadre scénographique aux deux temples jumeaux primitifs du forum sacré.

Nous nous trouvons ici dans le secteur nord du forum tel qu’il était à l’époque romaine, exactement en face de l’entrée de la Cathédrale, sur une zone sacrée surélevée, séparée elle aussi de la zone publique et commerciale (place Séverin Caveri) grâce au passage d’une decumanus minimus, correspondant plus ou moins à l’actuelle rue Mgr. De Sales.

Du point de vue technico-planimétrique, le cryptoportique d’Aoste s’articule en trois bras en forme de fer à cheval et dont l’intérieur se compose de deux nefs présentant des voûtes en berceau avec une série d’arcs surbaissés au centre. Les deux bras latéraux mesurent 71,80 m ; celui central est plus long et présente une longueur intérieure de 87,10 m.

À l’origine, deux accès monumentaux devaient probablement être placés aux extrémités des nefs latérales, s’ouvrant sur les côtés du perron central.
Les galeries sont éclairées par une série de lucarnes ébrasées qui assurent également l’aération; la température à l’intérieur du cryptoportique reste identique tout au long de l’année.
Face à tous ces cas, anciens, nouveaux, nationaux et provinciaux, que la littérature archéologique a défini et continue de définir comme des exemples de cryptoportique public, et plus particulièrement de cryptoportique du forum, l’exemple d’Aoste pourrait également être interprété comme étant une structure de prestige liée tant au culte de l’empereur qu’à l’autocélébration des élites locales comme celles des corporations religieuses ou professionnelles de la ville.
Il est donc légitime de penser que les cryptoportiques constituaient des espaces assurant une fonction politique et liturgique particulière : une sorte de « charnière » entre le sacré (la zone sacrée et les temples relatifs) et le profane (la véritable « place publique »).

Enfin, les cartes médiévales semblent indiquer que les structures du Cryptoportique continuèrent à être utilisées plusieurs siècles après, lorsqu’elles furent transformées en caves, appelées « Marché des Romains » par la population.

(+39) 3357981505

L'enceinte

Architecture romaine  -  Aosta

L’enceinte de Augusta Praetoria formait un rectangle de 727 m sur 574. Elle était constituée d’une couche interne de pierres fluviales et d’une couche externe de blocs de tuf.
Des parties sont encore bien visibles : rue Hotel des Monnaies, rue Carducci, rue Carrel (à la gare des autobus), rue Mont Solarolo, rue Abbé Chanoux. Dans la rue Festaz, et particulièrement au croisement avec rue Vevey, on peut observer des brèches dans l’enceinte laissant le passage aux rues modernes.

Les Tours

Architecture romaine  -  Aosta

Il y avait deux tours à chaque porte, quatre d’angle et huit autres : vingt en tout. Pour leur nombre, leur forte saillie vers l’extérieur et pour leur relief produit par un double jeu de fenêtres arquées placées sur les quatre côtés, il faut rappeler qu’elles avaient également une fonction décorative : en effet, l’enceinte, n’avait pas été construite uniquement dans une intention défensive, mais pour créer une délimitation impressionnante de la zone urbaine. Les siècles suivants à la chute de l’empire romain, Aoste connut une phase d’abandon et de fort déclin ; au cours du Moyen-Âge les habitants revinrent peu à peu, les habitations se regroupèrent le long des rues principales et les nobles construisirent leurs forts et leurs châteaux aux vieux remparts. De nombreux bastions furent adaptés en résidence féodale, et certaines tours surélevées et transformées en utilisant le parement extérieur des remparts qui fut emporté en grande partie.
Les seules tours qui ont conservé partiellement leur aspect d’origine sont celles du Lépreux et du Pailleron , cette dernière restaurée par Alfredo D’Andrade en 1894.

Pont romain sur le Buthier

Architecture romaine  -  Aosta

En venant de la Basse Vallée, le premier monument antique d’Aoste qui accueille le visiteur est le pont romain qui s’élève au-dessus de l’ancien cours du torrent Buthier. Il caractérise le quartier oriental de la ville, appelé justement Pont de Pierre. Parallèle au Corso Ivrea, pas très loin de l’Arc d’Auguste, le pont est parfaitement conservé et ouvert encore aujourd’hui à la circulation, même si au cours du Moyen-Âge le torrent a changé de lit, et que les eaux ne courent plus sous l’unique arche en dos d’âne de 17,16 m d’ouverture. D’une largeur de 6 m, il fut construit à l’époque de Auguste avec des blocs de pierre selon les modèles romains habituels.

Porta Decumana

Architecture romaine  -  Aosta

La rue Decumanus Maximus (aujourdh’ui ce sont les rues Porta Pretoria, De Tillier et Aubert) reliait la Porta Praetoria à la sortie occidentale de la ville romaine : la Porta Decumana. De là, partait la rue qui conduisait à l’Alpis Graia (col du Petit Saint-Bernard). Dotée d’une double tranchée et de trois passages flanqués de tours, cette porte fut réadaptée et resta en usage durant tout le Moyen-Âge et les Temps modernes. Elle était connue sous le nom de Porta Friour, de Plot, de Saint-Genis, de Savoie et de Boczana, mais le nom le plus fréquent était de Vaudane (de Vaudagna = Valdigne).

La porte perdura jusqu’en 1812, année à laquelle elle fut démolie sur ordre du préfet du Département de la Dora, en vue d’assainir le quartier et d’élargir la route. Les résultats de plusieurs campagnes de fouilles conduites dans cette zone entre 1988 et 1991, en même temps que la restructuration de l’ex hospice de la Charité pour la réalisation de la nouvelle Bibliothèque Régionale, ont permis de tracer les contours de la physionomie d’origine de la porte.

Aujourd’hui, la tour située sur le côté nord de la rue Aubert est conservée sur une hauteur considérable, contrairement à la tour méridionale presque entièrement rasée au niveau des fondations. Les fouilles ont mis au jour également une partie du pavage du Decumanus Maximus et un morceau d’égout.

Le site n’est à présent pas visitable.