Patrimoine: Châtillon, Issogne, Montjovet, Saint-Vincent, Verrès, ** Valle d'Aosta **

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Il ''patois''

Traditions  - 

Su tutto il territorio della Valle d’Aosta gli abitanti parlano abitualmente il “patois”, un dialetto francoprovenzale. Esso presenta terminologie e cadenze che variano da Comune a Comune in conseguenza delle influenze francesi, vallesane, walser e piemontesi subite nel corso dei secoli. Il vocalismo della parlata è di tipo provenzale ed il consonantismo è di tipo francese. Le affinità maggiori sono riscontrabili nei dialetti
parlati nelle regioni francesi della Savoia e della Provenza, e nella Svizzera Romanda. Verrès è l’unico dei Comuni in cui non si parla il patois, ma per i suoi contatti con il vicino Canavese, gli abitanti parlano tra di loro il dialetto piemontese. Da alcuni decenni si cerca di mantenere vivo e valorizzare il patois.

Pont romain

Architecture romaine  -  Châtillon

Le pont romain s’élevait sur le torrent Marmore, reposait sur les berges rocheuses du torrent et présentait un arc unique en plein cintre d’environ 15 mètres de portée.

Construit avec des blocs de pierre locale équarris, sur la superficie desquels sont encore clairement visibles des petites cavités pour fixer les pinces à l’aide desquelles les éléments rocheux étaient soulevés.

Sa destruction, selon l’historien valdôtain De Tillier, arriva à l’occasion du retrait des troupes françaises en 1691, mais il est représenté de manière intègre sur une estampe, peut-être idéalisée, de 1797.

Château Des Rives

Châteaux et tours  -  Châtillon

Sur la colline morainique de Saint-Clair, au sud de la gare ferroviaire de Châtillon, on observe quelques restes d’un ancien mur : c’est le dernier vestige du château Des Rives, au pied duquel sérigeait un village au même nom, abandonné dès 1242 car il était trop exposé aux alluvions.

(+39) 0166560611

Château d'Ussel

Châteaux et tours  -  Châtillon

Le château d’Ussel, situé sur un promontoire évident et escarpé, domine Châtillon du côté sud.
Construit par Ebalo de Challant vers le milieu du XIVème siècle (date confirmée par l’analyse dendrochronologique), le Château d’Ussel marque un tournant dans l’architecture militaire valdôtaine. Nous sommes, en fait, en présence du premier exemple de château monobloc du Val d’Aoste, dernière phase d’évolution du château médiéval, qui marque la transition entre le château contemporain de Fénis et les formes austères de Verrés.

Après être passé plusieurs fois des Challant aux Savoie et vice-versa, le château a servi de prison, jusqu’à son abandon. En 1983, le baron Marcel Bich, après avoir racheté le château à la famille Passerin d’Entrèves, héritier des Challant, en fit don à la Région qui procéda à sa restauration et en fit un espace d’exposition.

De forme rectangulaire, aux dimensions remarquables, le château présente une solide maçonnerie extérieure avec une bande sommitale de petits arcs aveugles, sauf sur la partie nord, et de splendides fenêtres jumelées, toutes différentes, ornées de décorations florales et géométriques. Du côté sud (vers la montagne), dans les angles, on trouve deux petites tours cylindriques adjacentes qui, à l’origine, étaient reliées entre-elles par un chemin de ronde protégé par des créneaux. Toujours au sud, on trouve aussi l’entrée, surmontée d’un mâchicoulis. Le côté nord, tourné vers Châtillon, présente deux tours quadrangulaires légèrement saillantes au milieu desquelles s’élève le donjon, symbole de la puissance féodale. Son intérieur abrite des cheminées monumentales avec de grandes consoles, situées sur une même ligne ascendante de façon à utiliser le même conduit de fumée. On peut également voir les traces des escaliers et de la répartition des étages.

Avant sa restauration, il s’agissait presque d’une ruine, mais des recherches archéologiques ont permis de découvrir et de réintégrer les lacunes. Accolé aux créneaux, un parcours piéton a été aménagé ; il permet au visiteur de contempler la plaine de Châtillon et ses bâtiments historiques.

(+39) 3669531109
castellodiussel@gmail.com

Château Gamba

Châteaux et tours  -  Châtillon

Le château est fermé du 18 mars au 13 juin 2025.

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Le château
Construit en début du XXème siècle d’après une idée de l’Ingénieur Carlo Saroldi, le château fut voulu par Charles Maurice Gamba, mari d’Angélique d‘Entrèves, fille du Comte Christin d‘Entrèves. Depuis 1982 l’édifice est devenu propriété de la Région autonome Vallée d’Aoste.

La collection d’art moderne et contemporain
Après un long travail de restauration, le château abrite aujourd’hui une exposition s’étalant sur 13 salles et présentant plus de 150 parmi peintures, sculptures, installations, recueils graphiques et photographiques, appartenant à une collection régionale qui recueille œuvres à partir du dix-neuvième siècle jusqu’à nos jours.
A côté des œuvres des Maîtres de 1900, telles que les sculptures de Martini, Mastroianni, Manzù, Arnaldo et Giò Pomodoro et les peintures de Casorati, De Pisis, Carrà e Guttuso, la collection documente la production de l’art figuratif italien de la deuxième moitié du siècle, jusqu’à arriver aux représentants de la recherche contemporaine : Schifano, Baruchello, Rama, Mainolfi.
Un large choix d’œuvres témoigne par ailleurs de la variété des mouvements qui ont animé la scène artistique italienne des 25 dernières années, en embrassant par exemple l’Informel, l’Art Abstrait Géométrique, la Trans-avant-garde et le Pop Art. Une importance particulière est accordée au territoire valdôtain par le biais de l’activité d’artistes locaux, ou opérant en Vallée d’Aoste sur commission de l’administration régionale.

La visite de l’exposition, intéressante tant au niveau de l’apprentissage que pour le loisir, est enrichie par une série d’activités conçues pour sensibiliser différentes typologies de visiteurs (familles, adultes, groupes scolaires, enfants, jeunes) à l’art moderne et contemporain, à travers ateliers, visites guidées et organisation d’événements.

Le parc
Le château est entouré d’un parc à l’anglaise couvrant une surface totale de 50.400 mètres carrés, où vivent environ 150 arbres d’espèces différentes. A son intérieur on trouve trois arbres monumentaux : le Séquoia géant de Californie, le Cyprès chauve et le Février d’Amérique.

0166.563252
info.castellogamba@regione.vda.it

Château Passerin d'Entrèves

Châteaux et tours  -  Châtillon

Le Château de Châtillon est adossé à l’église paroissiale, au milieu d’un parc splendide.

Il semble dater de l’époque romaine, car le nom de Châtillon lui-même vient de “castrum” (=“château”) et désigne donc une localité qui devait abriter une forteresse romaine.

Après être passé entre les mains de plusieurs familles de la noblesse, à la fin du XIVème siècle, le château passa à la propriété des Vicomtes d’Aoste, ensuite devenus Seigneurs de Challant. En 1400, Jean de Challant soigna son agrandissement. De cette époque, on peut encore voir la salle des archives avec son plafond en bois et ses murs ornés de fresques, ressemblantes à celles du château de Fénis.

En 1435, François de Challant qui n’avait aucun héritier mâle, demanda que l’on fit une exception à la loi salique afin que les Savoie l’autorisent à faire un testament en faveur de ses filles. Catherine devint ainsi héritière, mais les autres membres de la famille pressèrent le Duc de Savoie d’intervenir afin qu’il nomme un nouvel héritier, Jacques de Challant, neveu de Jean, et déclare Catherine et son époux, Pierre d’Introd, rebelles. Ces derniers, décidés à résister, fortifièrent le château d’Introd, mais ils furent obligés de se rendre à l’armée de Jacques qui démolit les murs d’enceinte et endommagea sérieusement le manoir.

De Jacques, le château passa entre les mains de Louis qui le restaura complètement. En 1502, son successeur, Philibert, à l’occasion du baptème de son fils René, fit décorer l’intérieur de la chapelle à l’est avec des peintures que l’on peut toujours admirer. En 1678, Georges de Challant fit décorer l’arche en verre de la chapelle avec l’effigie de la Sindone sacrée pour rappeler la déposition de la précieuse relique lors de son transfert de Chambéry à Turin.

En 1717, Paolina Solaro de Govone, épouse de Georges-François, procéda à la troisième reconstruction du château. En le modifiant et l’agrandissant, il ne modifia pas uniquement son aspect extérieur, mais il améliora aussi son confort. On doit la réalisation de la ruelle des tilleuls et du jardin à la française à Paolina.

En 1755, un tremblement de terre endommagea sérieusement le château et ce n’est qu’en 1769 que Charles-François-Octave a pu commencer la reconstruction du toit et des murs. En 1770, il revint à François-Maurice qui mourut un an après la naissance de son fils unique Jules-Hyacinthe. Ce dernier devint donc l’héritier universel sous la tutelle de sa mère Gabriella Canalis di Cumiana ; dernier descendant des Challant, il mourut le 2 mai 1802, à l’âge de sept ans.

En 1814, après 18 années de veuvage, Gabriella épousa Aimé Passerin d’Entrèves qui, en 1841, après la mort de son épouse, hérita de l’ensemble du patrimoine des Challant.

Ses descendants firent procéder aux travaux suivants : démolition de la tour hexagonale située à l’entrée et le pont-levis, remplacé par le bâtiment du gardien, la serre et les écuries ; construction d’une petite tour ornée de fenêtres pour éclairer le grand escalier conduisant à l’étage supérieur et fermeture du parc par une clôture.

Le château est privé et n’est ouvert au public qu’à l’occasion d’événements particuliers, tandis que le parc peut être visité.

(+39) 3475195958
(+39) 0165776218

Chapelle de Saint François d'Assise

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

La chapelle des Capucins renferme des siècles d’histoire; en 1626, par un acte du 22 mars, le Baron Paul Emmanuel de Challant céda une maison à l’ordre pour y fonder un couvent. En 1633, après des travaux d’adaptation , les premiers Frères Capucins s’y installèrent.
Adossée au couvent se trouvait une chapelle consacrée à Saint Grat, le puissant thaumaturge invoqué en cas de maladies, guerres et famines. Jugée trop petite, la chapelle fut entièrement rebâtie entre 1635 et 1642 et dédiée à Saint François d’Assise, reproduit sur un bel autel en bois que l’on peut admirer encore de nos jours à son intérieur, avec les armoiries des familles Challant et Passerin d’Entrèves.

La Révolution française conduisit à la suppression de nombreuses institutions monastiques et en 1802, après les couvents d’Aoste et de Morgex, ce fut le tour du couvent de Châtillon: les Frères furent chassés et le bâtiment utilisé comme entrepôt pour les troupes.

Après diverses vicissitudes et changements d’utilisation, en 1895 l’évêque d’Aoste, Mgr Joseph Auguste Duc, acheta le bâtiment par la Mairie et le couvent abrite actuellement la seule communauté Capucine présente en Vallée d’Aoste.

(+39) 0166.61471
chatillon@cappuccinipiemonte.com

Église paroissiale de Saint-Pierre

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

Même si la légende lui attribue des origines très anciennes, remontant carrément au passage de Saint-Pierre au cours de sa mission d’évangélisation des Gaules, elle est évoquée dans des écrits à partir du XIIème siècle.
Il ne reste pas grand chose de l’architecture primitive.
La paroisse actuelle a été inaugurée en 1905.

Son intérieur abrite un petit musée d’art sacré, situé sur le côté gauche du presbytère, avec quelques précieux objets liturgiques (dont un précieux ostensoir gothique du XVIe siècle et un reliquaire en cuivre argenté du XVe siècle), des statues en bois de saints du XVe siècle et vêtements sacrés. Les peintures de la voûte de la nef centrale ont été réalisées entre 1904 et 1905 par les peintres Artari de Verrès.

0166.563040
parrocchiachatillon@gmail.com

La Chapelle de Albard

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

La chapelle d’Albard, dédiée aux SS. Fabiano et Sebastiano, a été fondée par acte du 6 décembre 1751, Regis notaio. La poutre est datée de 1893. La chapelle est réalisée en plan rectangulaire avec un clocher sur le côté ouest. A l’intérieur, un autel en bois doré du XIXème siècle avec statue du Père Eternel et tête d’ange et toile avec la Vierge, les saints Fabiano, Sebastiano et Grato.

Statue de la Vierge du 700.

(+39) 0166563040
parrocchiachatillon@gmail.com

Sanctuaire de la Madone des Grâces

Églises et sanctuaires  -  Châtillon

Situé à l’extrémité occidentale du pont romain sur le Marmore, il a été entièrement restructuré au XIXème siècle.
Son intérieur abrite des ex voto.

Chaque année, à l’occasion de la fête du sanctuaire du 8 septembre, a lieu la traditionnelle bénédiction des enfants : la Madone des Grâces est en fait invoquée pour protéger les plus faibles.

(+39) 0166.563040
parrocchiachatillon@gmail.com

Musée du Miel

Musées  -  Châtillon

Situé dans les alentours de la mairie, le musée accueille, dans les salles de l’ancien hôtel Londres, une exposition d’anciens outils de l’apiculture valdôtaine.

(+39) 0166560627

Château d'Issogne

Châteaux et tours  -  Issogne

Entrée gratuite pour les mères accompagnées de leurs enfants, le 11 mai 2025

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L’histoire

Propriété des évèques d’Aoste, restauré et agrandi vers 1400 par Iblet de Challant, le château d’Issogne a adopté son aspect actuel entre 1490 et 1510 grâce à Georges de Challant, prieur de S. Orso, qui le restaura et le transforma en une demeure somptueuse pour sa cousine Marguerite de La Chambre et son fils Philibert. Ces travaux transformèrent le château d’Issogne en une résidence luxueuse de la Renaissance. Après plusieurs changements de propriétaire, en 1872, il fut acheté par le peintre Vittorio Avondo qui le restaura et en fit don à l’État. Aujourd’hui, le château appartient à la Région Autonome Vallée d’Aoste. Auprès du château, on peut encore voir les ruines de son pigeonnier.

La visite

En entrant dans le palais, on traverse la cour qui est décorée des armoiries de la famille Challant et des familles ayant un lien de parenté. Au centre, on peut voir la célèbre fontaine du grenadier (symbole de la famille Challant) en fer forgé.
Ensuite on visite un passage décoré par les fameuses lunettes, fresques reproduisant des scènes de la vie quotidienne (le corps de garde, la boucherie et la boulangerie, le marché aux fruits et légumes, l’atelier du couturier, la pharmacie et l’épicerie).

La visite des pièces du château inclut :
- au rez-de-chaussée, la salle à manger, la cuisine et la salle des barons où trône une belle cheminée en pierre ornée des armoiries des Challant, d’un lion et d’un vautour. Les poutres du plafond sont peintes et les murs sont décorés de fresques représentant des paysages, des scènes de chasse et le Jugement de Paride ;
- au premier étage, la chapelle aux voûtes en ogive finement décorées, aux murs ornés de fresques et l’autel gothique en bois sculpté et doré dans un triptyque flamand et la chambre de la comtesse avec son oratoire orné de peintures;
- au deuxième étage, la pièce dite “salle du roi de France” possédant un plafond à caissons décoré de fleurs de lys et une cheminée, ornée des écussons de la dynastie française des Valois, la pièce dite des “Chevaliers de Saint Maurice” au beau plafond à caissons sur lequel la croix de l’ordre a été peinte.

L’appartement de Avondo

À partir de 2018 un espace émotionnel et multimédia consacré à Vittorio Avondo, illustre propriétaire du manoir de Issogne, valorise et enrichit l’offre du château en en soulignant surtout les vicissitudes de la fin du XIXème siècle.
Né à Turin en 1836, passionné de peinture dès la jeunesse, après une période vécue à Rome à peindre les paysages de la campagne de la région, Avondo se dédia à l’étude de l’art de l’antiquité et en 1865 il suivit la réorganisation du musée du Bargello à Florence.
Ensuite il revint à Turin où, à partir de 1891, il prit la charge de directeur du Museo Civico.
L’achat et la restauration, avec Alfredo D’Andrade, du château d’Issogne, lui permirent d’élargir ses compétences et collections d’art médiéval, qui le portèrent à collaborer avec D’Andrade lui-même à la construction du Bourg médiéval à Turin (1884).

(+39) 0125929373

Chapelle du Saint-Suaire

Églises et sanctuaires  -  Issogne

Cette chapelle se situe près du pont qui relie Issogne et Verrès et fut faite construire par le comte René de Challant qui, en qualité de lieutenant de la maison de Savoie à Chambéry, était le gardien du Saint Suaire, avant son transfert à Turin. Elle était, au XVIème siècle, la destination d’une procession pendant la période de Pâques, qui partait de la chapelle interne du château.

0125/929333

Chapelle saint Solutor

Églises et sanctuaires  -  Issogne

La Chapelle de Saint-Solutor présente, sur un mur extérieur, une série de petits arceaux suspendus qui permettent de la dater du XIIème siècle. La façade conserve des fresques attribuées au même peintre que dans l’église de Saint Martin d’Arnad, qui datent de 1427. Un ancien cimetière jouxte la chapelle.

0125/929333

Église de Notre-Dame de l'Assomption

Églises et sanctuaires  -  Issogne

Au moyen-âge, ce bâtiment était adossé à la façade du château, mais à l’occasion d’une visite pastorale en 1528, l’évêque,avec l’accord de René de Challant, donna l’ordre de construire l’église ailleurs. Il fallut cependant attendre deux siècles avant le début des travaux, et la nouvelle église fut prête en 1736. Le clocher de l’église la plus ancienne est devenu une tour d’angle du château.
La façade de l’église présente un style néoclassique, avec des colonnes carrées adossées aux murs et un tympan triangulaire dans la partie supérieure. L’intérieur est décoré de fresques modernes dues à Luciano Bartoli (1972). Une grande cloche est installée au fond de l’église. Elle date de 1389 et est l’une des plus anciennes connues dans notre région.

0125/929333

L'eau de la Vierge

Légendes  -  Issogne

Il y a de nombreuses années, en creusant un puits à Bosset, sur le territoire d’Issogne, un paysan découvrit à une profondeur considérable, une statue de la Vierge. Quand il l’eut extraite du trou, une source jaillit du sol. L’eau était si abondante qu’elle suffisait pour satisfaire les besoins du village, même les jours où les ressources hydriques commençaient à manquer. Pour remercier le ciel du don de cette fontaine, les paysans construisirent une chapelle où la statue de la Vierge fut placée avec tous les honneurs.

Moulin d'Arlaz

Architecture  -  Montjovet

Le moulin a été construit par des particuliers probablement au début des années 1800 pour être utilisé par les habitants des villages voisins.
L’endroit, que l’on croyait hanté, a également inspiré une ancienne légende.

Après des années de négligence, le moulin a été restauré. Dans l’angle du bâtiment, adossé au mur, on aperçoit une vieille meule.

Une grande partie des structures mobiles en bois qui ont permis au moulin de fonctionner au fil des ans ont été volées. A l’intérieur du bâtiment, dans une position similaire à celle d’origine, il ne reste qu’une grande moule en pierre avec son arbre en bois qui était heureusement encore récupérable.

Certains événements d’intérêt touristique permettent de visiter le bâtiment à l’intérieur.

Château de Chenal

Châteaux et tours  -  Montjovet

Le château, en forme rectangulaire n’est vraisemblablement pas antérieur au XIIIème siècle.
Il appartenait aux seigneurs de Montjovet et ce n’est que plus tard qu’il entra en possession des Challant, suite à l’union d’Iblet le Grand avec Alexie de Chenal. Ces deux familles prirent ainsi le contrôle des passages sur la route entre Chenal et le château de Montjovet.
Le château est aujourd’hui en ruines.

0166/79131
protocollo@comune.montjovet.ao.it

Château de Saint Germain

Châteaux et tours  -  Montjovet

Le château a joué un rôle important dans l’histoire du Val d’Aoste.

Peu d’éléments de son aspect d’origine sont encore visibles et on ne connaît pas avec précision sa date de construction.

Vers la fin du XIIIème siècle, les Savoie en devinrent propriétaires, en se remplaçant à la famile Montjovet. Comme cela s’était déjà produit pour Bard, les abus de Feidino de Montjovet à l’encontre des habitants de la vallée et des voyageurs servirent de prétexte. Cédé par la suite à la famille Challant, il revint dans le domaine des Savoie en 1438 lorsque Amédée VII y installa une garnison qui resta active jusqu’en 1661, date à laquelle elle fut transferée au fort de Bard en laissant le château de Montjovet se dégrader. Aujourd'hui encore, sa tour caractérise le paysage. Un portail interdit l'accès à la zone en raison des risques d'effondrement.

0166/79131
protocollo@comune.montjovet.ao.it

Église de la Nativité de Sainte Marie

Églises et sanctuaires  -  Montjovet

L’histoire de la paroisse de Montjovet est très complexe. La « ecclesia sancti Eusebii de Plubeio », située vraisemblablement sur le plateau de Montjovet, est mentionnée, dans la Bulle du Pape Alexandre III du 20 avril 1176 parmi les églises qui dépendaient de l’évêque d’Aoste. Le toponyme Publey apparaît aussi parmi les étapes du voyage de Canterbury à Rome, réalisé par l’abbé Sigerico en 990, le long de la voie des Francs. Deux hôpitaux, fondés dans le bourg et dans le village de Plout, garantissaient l’assistance aux voyageurs pendant le moyen-âge. L’on ne sait pas exactement où se trouvait l’église de Saint Eusèbe, qui fut peut-être détruite, avec de nombreuses autres maisons, par un énorme éboulement qui, au Xlllème siècle, frappa la colline de Montjovet, en modifiant la topographie de la zone et l’axe de la route principale. Le siège de la paroisse avait peut-être déjà été transféré dans le bourg, dont l’église, consacrée à la Vierge, conserve de nos jours des éléments gothiques. Au début du XV siècle, une église succursale, en l’honneur de Saint Eusèbe et Saint Léger, fut construite près de la Doire mais elle fut elle-aussi détruite, avec le cimetière, par une inondation en octobre 1586. Vers 1590, dans le hameau Plangerp, une autre église succursale fut construite, consacrée comme l’église plus ancienne à Saint Eusèbe. Les messes d’été et les funérailles y sont célébrées. La paroisse de Montjovet, qui était administrée à l’origine par des moines diocésains, fut cédée en 1433 à la prévôté de Saint-Gilles de Verrès, à laquelle elle resta liée, malgré les nombreux litiges, jusqu’à la moitié du dix-huitième siècle, puis elle passa de nouveau dans les mains de l’évêque d’Aoste. Pendant une certaine période, à l’époque de la dépendance de Saint-Gilles, le droit de nomination du prêtre fut détenu par la famille noble Challant.

L’église actuelle, construite vers 1830, fut consacrée à la Nativité de la Vierge Marie le 3 mai 1837. C’est un bâtiment à la base rectangulaire à une seule nef, très lumineux, avec une abside circulaire. L’objet à la plus grande valeur, de tout l’aménagement interne qui date du siècle dernier, est sans aucun doute l’orgue, fabriqué par l’entreprise Carlo Vegezzi-Bossi (1897).
Il retrouva ces conditions originales, à l’occasion d’une restauration en 1990, après avoir subi de nombreuses modifications dans le temps.
Le campanile fut construit en 1832 à quelques mètres de l’église, sur un éperon rocheux. La salle des cloches, ouverte par quatre grandes fenêtres à une seule ouverture, abrite cinq cloches, une desquelles date de 1522 et provient de l’église du bourg. Il est possible d’admirer, en un seul regard, à partir de la petite place adjacente, le bel ensemble formé par l’église, le campanile et la maison paroissiale, une construction qui date de l’époque napoléonienne où autrefois se trouvait aussi la mairie.

0166/579001

Église de Sainte Barbara et Saint Eusèbe

Églises et sanctuaires  -  Montjovet

Le bâtiment, à la base rectangulaire à une seule nef, est situé dans le hameau de Plangerp. Le maître-autel, en bois sculpté et en partie doré, date du XVIIIème siècle. Le tableau représente la Vierge et les Saints Pierre et Eusèbe. Les deux autels latéraux, du dix-huitième siècle, sont consacrés à Saint Léger et Sainte Barbara.

0166/579001

Église de Saint Roch dans le bourg

Églises et sanctuaires  -  Montjovet

C’est l’église la plus ancienne de Montjovet et la plus riche du point de vue de la valeur historique et artistique, car elle fut, pendant au moins cinq siècles, l’église de la paroisse.

Elle se situe à la sortie du vieux chef-lieu, sur un éperon qui surplombe la Doire, longée par une route qui commence immédiatement à monter : jusqu’à la construction de la route Mongiovetta (1771), c’était la seule voie carrossable qui reliait la basse vallée au bassin de Saint Vincent, et donc au reste de la région.
La construction de l’église, consacrée à l’origine à Sainte Marie date du XI-XIIème siècle. Le bâtiment fut ensuite modifié plusieurs fois. Il fut démoli puis reconstruit en plus grand et consacré de nouveau le 2 mai 1700, à Saint Roch.

Le gracieux campanile appartient à l’église précédente, avec ses ouvertures jumelées et sa flèche hexagonale. L’intérieur, à une seule nef, avec des voûtes dominicales, conserve des oeuvres de grande valeur. Le maître-autel du XVIIème siècle, présente de petites colonnes cannelées, l’une à côté de l’autre, au style classique, et d’autres colonnes torses au style baroque.
La statue de la vierge à l’enfant sur le trône, qui date du quinzième siècle, se situe dans la niche centrale, sous la colombe. Les statues de Saint Grat (à gauche) évêque d’Aoste et patron de la diocèse, et d’un saint Pape (à droite) sont visibles dans les niches latérales. Un buste du Père éternel bénissant est installé à l’intérieur du tympan dans le comble.
Un grand crucifix en bois, fixé sur une croix recouverte de feuilles de fer, attribué au XIVème siècle est conservé à gauche du maître-autel.
Deux autres autels latéraux (XVI-XVIIème siècles.) sont installés aux murs qui partagent la nef du presbytère.
Celui de gauche est consacré à Saint Nicolas évêque et conserve des statues du seizième siècle : Saint Nicolas dans la niche centrale, Saint Jacques le Majeur et un saint évêque inconnu dans les niches latérales, Saint Antoine abbé en haut au centre du tympan. Celui de droite est consacré à Notre-Dame du Rosaire. Un tableau le domine avec la Vierge et les saints Dominique, Catherine de Sienne, Antoine Abbé et Charles Borromée, entourés des tableaux des quinze mystères du rosaire.
La séparation entre la nef et le presbytère est signalée, en haut, par la poutre de l’arc triomphal, surmontée d’un Crucifix (XVII siècle).
Signalons à l’intérieur de l’église, deux autres grands tableaux, l’un représente le martyre de Saint Sébastien (XVIIème siècle), l’autre la Vierge à l’enfant, entre les saints Joseph et Antoine de Padoue et trois anges qui portent le Saint Suaire. Une fresque qui date de 1742 représente la Vierge de la Merci et une croix sans colonnes en cuivre argenté du XVème siècle, décorée de symboles, de fleurs et de représentations d’anges et de saints.

0166/579001

La légende du moulin d'Arlaz

Légendes  -  Montjovet

Sur les rives du “rû” d’Arlaz, un lieu dont on racontait qu’il était ensorcelé, se détachait un moulin.

Le dernier meunier, un homme solitaire et taciturne, à cause de son comportement bourru, fit naître une mauvaise réputation, et d’étranges on-dit se répandirent sur son compte. C’est pour cette raison que les habitants arrêtèrent de lui apporter du grain à moudre ; par ailleurs, personne n’osait s’aventurer près du moulin après le coucher du soleil.

Un jour d’automne, quelques ouvriers qui rentraient d’Émarèse découvrirent un homme, mort étranglé, le cou serré entre deux piquets de la palissade qui entourait le moulin. L’espace entre un piquet et l’autre était assez mince et on ne comprenait pas comment la tête de l’homme avait pu y passer. Immédiatement le bruit courut que c’était l’œuvre du meunier.

A partir de ce jour-là, la sinistre réputation du lieu augmenta. Aujourd’hui encore, on dit que l’âme du meunier erre dans ses lieux sans trouver la paix.

Site archéologique sous l'église de Saint-Vincent

Archéologie  -  Saint-Vincent

Temporairement fermé pour travaux

Le site archéologique situé sous l’église paroissiale de Saint-Vincent témoigne d’une occupation continue, dès les premières fréquentations datant de la fin de l’âge du bronze / âge du fer.
À l’époque romaine (II – IVème siècle ap. J-C), de nombreux groupements de structures à vocation thermale commencèrent à voir le jour.
À partir du Vème siècle ap. J-C, la zone fut recouverte de sépultures positionnées selon l’orientation est-ouest, caractéristiques des débuts de l’ère chrétienne. Leur présence semble avoir conduit à la construction d’un premier édifice à caractère funéraire, suivie par la réalisation de plusieurs sépultures au cours du VII et VIIIème siècle qui précédèrent la construction de l’église romane.

Un parcours de visite a été spécifiquement aménagé: des panneaux didactiques et informatifs ainsi que des supports multimédias guident le visiteur à travers la découverte du site.

(+39) 0166512867
(+39) 3297395561
parrocchia_stvincent@libero.it

I raccard di Valmignanaz

Architecture  -  Saint-Vincent

La collina di Saint-Vincent annovera con orgoglio, nel corpo dei suoi numerosi villaggi, diversi raccard, granai con un’area centrale, per lavorare il grano, simili a quelli della Valle d’Ayas.

In effetti, nel XVII secolo e all’inizio del XVIII, su entrambi i versanti del Col di Joux, lavoravano gli stessi carpentieri. Inoltre, numerose famiglie intrattenevano rapporti e le abitazioni, fossero esse in pietra o in legno, appartenevano alla medesima area culturale.

I terreni nelle vicinanze dei villaggi della collina erano coltivati a cereali e fieno. A pochi passi dalle case si trovava un bacino idrico, scavato nella terra, che veniva riempito con l’acqua del Ru (Rio) della montagna, proveniente dai ghiacciai di Ayas. Il Ru Courthod passa proprio al Col di Joux, dopo aver percorso quasi 27 km lungo una pendenza assai dolce, attraverso i pascoli, i boschi e le rocce.

I villaggi di Lérinon, Crétamignanaz et Valmignanaz sono tra i meglio conservati. Consentono di compiere un percorso ad anello e osservare tre tipi di borghi abitativi: Lerinon con il suo forno per il pane e le sue grandi abitazioni in pietra dalle funzioni polivalenti; un po’ più in basso Crétamignanaz, un villaggio abbandonato, appartenente un tempo ad una sola famiglia e, infine, Valmignanaz che presenta diversi esempi di raccard con un’area di trebbiatura centrale, granai in aggetto e ceppi di sopraelevazione su una casa di due o tre piani in muratura, ospitante la stalla dabbasso e gli alloggi al piano superiore. Valmignanaz gode del vantaggio d’essere collocato sul ciglio della strada del Col di Joux e poter approfittare del parcheggio di Grun.